Ma constance,
c'est toi, en train de ranger le désordre
dans ma chambre pulsatile,
d'un battement d'aile,
oiseau perché entre deux ventricules,
me susurrant dans les veines ses vers en tropes
Ma constance,
c'est mon penchant chaotique
que tu plaques contre le sol convulsif de ma colère
raturée par la plus rigoureuse des corrections.
Et je désapprends la solitude,
je désapprends à partir
et j'apprends à m'amarrer à tes pores agacés,
lors de mes errances venteuses,
tu apprends à me laisser te retenir
entre les cuisses de mon impudence,
au creux de la constance.