Pour cela, il faudra faire en sorte que la hausse des températures soit inférieure à 2°C voire proche de 1°C. Sinon, l'on risque, comme le prédit il y a quelques jours, un rapport onusien, de voir, d'ici la fin du siècle, une hausse des températures allant de 2,9°C à 3,4°C.
L'enjeu de Marrakech est donc de savoir si les nations du monde vont poursuivre ou amplifier la dynamique enclenchée l'année dernière à Paris. Car Paris, à tous égards, fut une réussite !
Une réussite pour la diplomatie française mais aussi pour la communauté internationale. 177 pays (parmi lesquels figurent les plus grands pollueurs de la planète : les Etats-Unis et la Chine) y ont ainsi signé en un temps record, c'est-à-dire huit mois, l'accord sur le climat : lequel vient de rentrer en vigueur le 4 novembre. Alors que pour le protocole, il a fallu attendre huit ans.
Guillaume Camara