Pour sa 7ème année, le Paris Games Week ( PGW ) a repris place au sein du parc expo aux portes de Versailles à Paris du 27 au 31 Octobre 2016.
Et avec 3 halls d’occupés, le jeu vidéo fût une fois de plus mis à l’honneur.
Pourquoi 3 halls ?
Et bien il en fallait de la place pour placer l’espace Jeux Vidéos, l’espace Junior et l’espace PC et E-Sport.
Parlons peu, mais parlons bien, parlons un peu de tout ça !
[ Du jeu, du jeu, du jeu !!! ]
Le Hall 1 représentait à lui seul tout ce qui fait réver en ce moment : The Last Guardian, Horizon Zero, Le Playstation VR, DragonBall Xenoverse 2, South Park – L’Annale du Destin, WatchDogs 2, Sniper 3… Bref, du lourd !
Un petit bémol tout de même, l’absence bien remarquée du stand Nintendo… Oui, BigN n’était pas présent cette année au PGW, sûrement pris par la sortie prochaine de la Switch.
Pour le coup, « grâce » à son absence ( je pleure encore de ne pas avoir pu toucher le fameux Zelda Breath of the Wild ), les allées étaient très large, et permettaient une fluidité au sein du salon, même pendant les fortes affluences.
Un gros coup de coeur s’est présenté lorsque j’ai pu mettre la main sur le jeu « Little Nightmare » de Namco Bandai.
Oppressant, lugubre, froid, tel est la synthèse de l’ambiance régnant au sein de ce jeu.
Comme d’habitude, l’ambiance était à la fête, avec des animateurs chauds bouillants, et des cadeaux lancés à la foule régulièrement tout le long de la journée.
Bien évidemment, rien ne serait pareil sans la présence de nos 2 associations préférées, MO5.com et le Nemcoshow, associations de préservation du patrimoine vidéo-ludique, mettant en avant nos anciennes machines de l’époque.
Et là où la présence des deux me paraissait indispensable, c’est que les 2 stands se complétaient, avec d’un côté le stand MO5.com, présentant une partie retrogaming, et une autre totalement axée arcade ( grâce aux copains de chez CoinOp Legacy ), dans une ambiance survoltée ( musique bien à fond pour rappeler l’ambiance de salles de jeux de l’époque ).
De l’autre côté se tenait le stand Nemcoshow, avec la participation de notre animateur préféré qu’est notre Marcus national.
Dans une ambiance très familiale, aux abords du salon, se tenait une caravane, entourée de bon nombres de souvenirs de l’époque.
Ils ont même mis en avant la VR : pendant que Sony proposait un accès très restreint à leur Playstation VR ( en passant par une pré-inscription sur site ), le Nemcoshow a apporté sa touche à la VR : du VirtualBoy, du SEGA 3D-GLASSES, du Samsung Gear VR, et même des lunettes 3D sorties à l’époque de la Playstation (oui, oui, vous avez bien lus ! ).
Cet autre regard de la VR montre qu’à force de tâtonner une technologie, on en tire la quintessence, et prouve une fois de plus qu’il est amusant de connaitre ce par quoi est passé la VR pour en arriver là.
Le Hall 2.2 était réservé à l’espace Junior, avec un bel espace dédié tout de même aux consoles Nintendo ( cela aura l’avantage d’essayer de nous consoler de leur absence ), PS4 et Xbox One.
Fifa 17, NBA 2K17, Forza, Just Dance, ou encore la dernière compilation des jeux SEGA sur 3DS, tout était mis en place pour qu’adultes et enfants passent un agréable moment.
Petite mention au stand Nickelodéon, qui apporte sa petite touche fun parmi les jeux vidéos ( pas de jeux vidéos, mais des parcours pour les enfants avec des lunettes à vision nocturne, et de la catapulte à éponges ), proposant un moment d’éclate aux enfants ( ouais, j’étais déçu, je n’ai pas pu participer… )
Quand au Hall 3, il était axé exclusivement aux jeux PC et compétition E-Sport.
N’étant pas ma grande passion, je ne me suis pas penché dessus ( même si de grands noms du E-Sport étaient présent ).
D’ailleurs, en parlant d’E-Sport, notre éditeur préféré tenait un stand juste à côté : Omaké Book était dans la place !
Pour tout les passionnés de jeux vidéos, ils proposent des livres abordant tout thèmes : que ce soit du E-Sport, ou du jeu vidéo, tout était là pour augmenter sa culture G ( perso, j’ai carrément craqué, je pense avoir gagné un Level en culture G depuis… )
Vous l’aurez compris, ce salon était avant tout le lieu de rendez vous de tout les joueurs.
[ Mais pas que des jeux… ]
Abordons maintenant le sujet qui fâche, sujet qui aura gonflé pas mal de joueurs dont je fais parti : Les vidéos.
Lorsque je suis arrivé au salon, les têtes d’affiches se bousculaient dans ma tête : South Park – l’Annale du Destin, WatchDogs2, et surtout, SURTOUT, The Last Guardian et Horizon Zero !
Pour moi, ce salon annonçait du rêve : pouvoir mettre la main sur ces jeux là ( qui plus est, Horizon Zero fût présenté sur PS4Pro ).
Après la déception de l’absence de Nintendo au PGW16, forcément j’en attendais beaucoup de la part des autres éditeurs.
Malheureusement, la déception fût d’autant plus grande que ces jeux présentés n’étaient simplement que des vidéos de GamePlay.
C’est génial : on fait la queue pour essayer des jeux, et on se retrouve à regarder un joueur jouer.
Ne me demandez pas de photos ou vidéos pour The Last Guardian, Horizon Zero ou même WatchDogs2, c’était tout simplement interdit.
Donc pas de photos à vous montrer, pas de vidéos non plus, et une frustration énorme de ne pas avoir pu essayer ces jeux.
Je pensais être arrivé au salon du jeu vidéo, je pense m’être trompé et être rentré dans le salon de la vidéo.
Ajoutez à cela des distributions de goodies frôlant parfois le ridicule ( le stand Ubisoft vous offrait un sac cabas en papier… ), cette PGW se place nettement en dessous qualitativement par rapport aux années précédentes.
[ Verdict ? ]
Vous l’aurez compris, ce salon de cette année fût complet de par son contenu, en abordant les différents thèmes du jeu vidéo.
Compétitions E-Sport, Espace Junior, espace pour les jeux AAA ou indépendants, retrogaming, produits dérivés : tout était là pour proposer du fun, mais qui se retrouve entaché par un manque de l’éditeur BigN, et l’absence d’efforts fournis par les stands de chez Sony ou encore Ubisoft, proposant de regarder des joueurs jouer en dépit de l’attente des joueurs que nous sommes.
WatchDogs 2 restera pour moi l’exemple parfait : pourquoi ne pas avoir le droit d’essayer un jeu sortant mi novembre ?
Et vu la date de sortie, pourquoi ne pas avoir le droit de prendre des photos, ou même filmer ? Le jeu n’était il pas fini ? Est il si mauvais pour avoir à cacher ces éléments ? L’avenir nous le dira, on ne peux juger sans toucher… Et c’est bien la conclusion que l’on pourra tirer de ce Paris Games Week édition 2016.
En espérant que le cru 2017 soit meilleur.
Allez, à tout les joueurs que nous sommes, merci de m’avoir lu, et n’oubliez pas :
Que le plaisir de jouer perdure face à l’adversité