Chers lecteurs, votre blog playeur.co vous donne aujourd’hui rendez-vous avec un sportif de l’extrême, déjà passé par le blog il y a quelques mois. Amis joggeurs(ses), amis nageurs(ses), amis cyclistes, accrochez-vous. Romain Serveaux pratique l’ironman et a récemment participé à l’épreuve d’Hawai, les championnats du monde de la discipline. Récit de sa performance.
Romain, peux-tu revenir sur les quelques mois qui ont précédé cette participation à l’Ironman d’Hawai ? Une préparation marathon ? 😉
Je me suis qualifié pour le championnat du monde d’Ironman lors des championnats d’Europe qui ont eu lieu le 3 juillet à Francfort. Il me restait donc 3 mois pour tout d’abord récupérer de cette épreuve et enchaîner par une nouvelle préparation. A ma grande surprise l’aspect physique fut le plus facile à maîtriser puisque j’ai assez rapidement récupéré de Francfort. La gestion la plus compliquée fut la dimension mentale car cela impliquait encore 3 mois d’entraînements intenses et de sacrifices.
Sur le plan sportif, mon entraîneur Renaud Meilland, a modifié certains paramètres de ma préparation pour s’adapter au mieux aux exigences de cette course mythique de Hawaï.
Dans quel état d’esprit est-on à quelques heures de débuter l’une des compétitions les plus difficiles au monde ?
Comme à chaque grand rendez vous, vous vous entraînez des mois en ne pensant qu’à ça. Et lorsque vous êtes au pied du mur, vous vous demandez toujours pourquoi vous vous infligez cela ! Etant ma première participation à Hawaï et au vue de l’ampleur de l’événement et de l’inconnue qui se présentait devant moi, la pression était peut être plus forte qu’à l’habitude. Malgré cela, je venais à KONA avec des objectifs personnels précis mais surtout celui de prendre du plaisir et de savourer la course.
Et à 5 minutes du départ ?
Quelques minutes avant le départ je me suis retrouvé avec ma famille, mes amis et supporters qui ont fait le déplacement au bout du monde pour m’encourager et ce fut un grand moment d’émotion. J’étais remonté à bloc.
Tu boucles l’Ironman en un peu moins de 9h30. Peux-tu revenir en quelques lignes sur les conditions de course ?
Ce qui est important de savoir sur cette compétition c’est qu’à Hawaï il y a deux choses qui diffèrent par rapport aux autres Ironmans :
– La densité du niveau des participants puisque seuls les meilleurs triathlètes de la planète y sont sélectionnés. Cette densité impose une longue bagarre dès le début de la natation qui dure jusqu’au début de la course à pied où tout se joue!
– les conditions climatiques, puisque le climat très chaud et humide rend la course difficile (d’autant plus qu’il n’y a aucune partie ombragée durant la course) et les vents violents viennent durcir la partie vélo.
Comment juges-tu ta performance ?
Pour une première participation, il me tenait à cœur de ne pas passer à travers ma course. 9h25 est un chrono honorable pour un amateur, bien que je reste persuadé que je pouvais faire beaucoup mieux.
Nous t’interrogions à l’occasion de ton précédent passage sur le blog, sur les autres défis sportifs que tu pourrais tenter. Penses-tu tout d’abord retenter la qualification pour Hawaï ?
Oui, c’est une certitude. Lorsqu’on y a goûté, on veut y retourner et surtout essayer de faire mieux. A court terme, pour la saison prochaine, je vais m’orienter sur des triathlons aux formats plus courts allant jusqu’à l’half Ironman. La dimension financière et le côté famille pèsent aussi beaucoup dans la balance !
D’autres disciplines t’attirent-elles ?
Oui, je compte également essayer de revenir à niveau pour courir avec mes copains au sein de l’équipe de D1 de duathlon de Corbeil Essonne. Suite à ma troisième place aux championnats de France longue distance de duathlon dans ma catégorie, j’envisage aussi de participer au championnat d’Europe de la discipline.
Le mot de la fin ?
MERCI, merci à tous les sponsors et mécènes qui m’ont accompagné tout au long de la saison.
#EnsembleOnEstPlusFort
Sans vous rien n’est possible <3
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Et tous les autres…..
Le Sauvage
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