Réalisé par: Ted Geoghegan
Avec: Barbara Crampton, Andrew Sensenig…
Durée: 1h24
Genre: Horreur
Date de sortie DVD: 27 Septembre 2016
Speech
Après le décès de leur fils dans un accident de voiture, Paul et Anne décident d’aller vivre à la campagne, dans la paisible Nouvelle-Angleterre, afin de commencer une nouvelle vie. Mais, sans le savoir, le couple en deuil va devenir la proie d’une famille d’esprits vengeurs qui habitent dans leur nouvelle maison. Paul et Anne seront alors amenés à découvrir que le village, si tranquille en apparence, où ils résident désormais, cache en fait un sombre et terrifiant secret…
Critique
Ovni horrifique qui aurait pu sortir tout droit des entrailles de l’Hotel Overlook (Shining), We are still Here est une antiquité vintage qui vaut tout de même le visionnage.
Proposant ainsi une alternative sur les nouveaux films du genre, Ted Geoghegan s’accorde à faire vibrer la fibre nostalgique des bons vieux films angoissants des années 70.
Faire un film en 1h20 n’est pas un exercice d’expression facile, pourtant le réalisateur propose quelques idées intéressantes à l’image de ces esprits ardents dont le faciès et le travail sur l’image est assez convainquant.
Malheureusement, le format court a aussi un inconvénient majeur: celui de devoir tuer l’intrigue dans l’œuf. Ainsi aucune scènes de frissons n’éclora de cette synthèse fantomatique malgré un dénouement gore assez jouissif. Geoghegan oublie de mettre l’accent sur cette maison et son ambiance manifestement malveillante, se contentant d’éparpiller des miettes de suggestion. Le casting souffre lui aussi de cette précipitation nous coinçant auprès de ce couple mono expressif dont les réactions tombent souvent à côté de la plaque.
On retiendra tout de même cette simplicité coquette qui fait de We are what we are un bon petit divertissement, du moins si vous avez 1h20 de votre vie à donner…
Sans partir en fumée, cette histoire de revenants charbonneux devrait séduire les nostalgiques de la simplicité horrifique. Geoghegan nous laisse une intrigue superficielle qui aurait tout de même mérité un meilleur traitement et une psychologie plus poussée des personnages à condition bien sûr d’avoir un bon casting…
Votre dévoué Freddy