17 h 25: le président Bouteflika vient d'arriver à la clinique d'Alembert sous escorte.
16 h 58. Abdelaziz Bouteflika, âgé de 79 ans, est déjà venu à deux reprises à Grenoble consulter le docteur Jacques Monségu, son cardiologue. Il y a deux ans quasiment jour pour jour, il avait fait un bref passage au Groupe hospitalier mutualiste (du 13 au 15 novembre 2014), pour y subir une série de tests médicaux. Le 4 décembre 2015, le président algérien avait passé une nuit dans le service cardiologie du GHM pour, avait indiqué la présidence algérienne dans un communiqué, effectuer « des contrôles médicaux périodiques ».
Si Abdelaziz Bouteflika se rend régulièrement à Grenoble, c’est parce que Jacques Monségu y exerce depuis 2014, après avoir quitté le Val-de-Grâce, l’hôpital parisien où le président algérien avait été hospitalisé en avril 2013 pour un accident vasculaire cérébral (AVC).
Au cours d’un entretien accordé à notre journal, Jacques Monségu, tout en refusant, par respect du secret médical, d’évoquer l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika, avait expliqué, en décembre 2014 : « C’est particulier, la médecine du cœur.
Il y a une symbolique puissante qui arrive à créer des liens très forts entre les soignants et les patients. Le cœur, c’est la vie. Alors oui, je peux dire que j’ai des liens d’amitié avec le président algérien. Ces derniers jours, les medias algériens ont largement commenté les signaux donnés par le pouvoir sur la santé du président. « Le président se porte mieux.
Il pourrait même reprendre l’usage de ses jambes dans les tout prochains mois. L’affirmation vient du secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes », écrivait le journal TSA le 2 novembre. « Le chef du FLN ne s’arrête pas au simple diagnostic médical.
Il laisse entendre que cette évolution de la santé du président lui ouvre grand les portes du cinquième mandat. Du coup, les affirmations du docteur Ould Abbes ont un sens purement politique. Le même jour, « Le Temps d’Algérie » expliquait que « les dernières sorties publiques du président de la République n’ont sans doute rien de fortuit (…) La multiplication des apparitions de Bouteflika sur le « terrain » se déclinent comme un message subliminal à ceux –acteurs politiques ou d’autres- qui l’ont enterré vivant ».
Cette nouvelle hospitalisation du président algérien va-t-elle de nouveau changer la donne aux yeux des médias algériens ? L’avenir le dira.
16h29. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika est attendu cet après-midi à Grenoble où il doit être hospitalisé à la clinique d'Alembert. L'information a été donnée par l'agence de presse algérienne APS, citant un communiqué de la présidence algérienne.
Selon les informations du Dauphiné Libéré, Abdelaziz Bouteflika doit rester hospitalisé plusieurs jours en vue d'une éventuelle intervention chirurgicale.