Aujourd’hui, à 16h34, les femmes françaises devraient arrêter de travailler si elles estimaient être moins bien rémunérées que les hommes à poste égal. Le collectif « Les glorieuses » s’est emparé du sujet et madame la Ministre du Droit des Femmes, Laurence ROSSIGNOL leur aurait même apporté son soutien. Il m’a semblé intéressant de plonger dans les bases de données des questionnaires gérés par FORMITEL afin d’obtenir quelques éclairages sur ce sujet. En particulier les +4.000 réponses enregistrées par le diagnostic Risques Psychosociaux amène quelques éléments intéressants.
Première information : il ne semble pas y avoir de différences fondamentales sur les risques ressentis. La différence la plus importante, qui reste limitée à 3%, porte sur la perception de l’entreprise. Les femmes seraient elles donc plus sensibles au fonctionnement de leur entreprise, à son avenir à moyen terme ?
Certains des articles parus sur le sujet justifient les différences de salaires par le manque d’appétit des femmes pour la négociation, surtout lorsqu’il s’agit de leurs propres intérêts. Il se trouve qu’une des questions du diagnostic porte sur l’aspect négociation, de façon plus globale que le simple aspect salaire «J’ai la possibilité de discuter, de remettre en cause ce que l’on me demande sans me mettre en difficulté ». Sur ce point particulier, la différence entre les femmes et les hommes est déjà plus significative :
En attendant, n’hésitez pas à faire vous aussi le point sur vos risques psychosociaux. L’outil mis au point par un groupe de travail Centrale Ethique reste accessible sur : diagnosticrps.net