Du 14 au 16 octobre 2016 s’est déroulé un procès fictif à La Haye intitulé Le Tribunal Monsanto.
L’ensemble du contenu est disponible en ligne. Le procès a été retransmis en direct. Retrouvez les témoignages et plaidoiries sur le site du Tribunal Monsanto.
Le collectif organisateur est composé de juristes, de personnalités et d’ONG qui souhaitent faire reconnaitre le titre de crime d’écocide (crime contre l’environnement et atteinte à la préservation de l’espèce humaine).
Qu’on soit pour ou contre ce type de procès ou les OGM, je trouve intéressant de poser la question de la légitimité d’instaurer ce titre. L’environnement regroupe tout un tas de parties prenantes silencieuses, composantes de la biodiversité et bien obligées de se faire représenter par des humains !
Ce titre permettrait pour moi de questionner davantage la responsabilité des activités industrielles sur notre environnement. Il ne s’agit pas forcement d’autoriser ou d’interdire (le monde n’est pas tout blanc ou tout noir!) mais bien de définir le périmètre de responsabilité, de mesurer les conséquences environnementales et économiques d’une manière plus approfondie via des scientifiques, des juristes et autres experts.
Car au fond, l’enjeu est bien là ; rassembler plusieurs disciplines (économistes, géographes, juristes, philosophes, sociologues, industriels …) autour de la question fondamentale suivante : Quelles sont les ressources naturelles à protéger pour assurer une économie durable et la santé des citoyens ?
C’est pour moi une question économique et de santé publique. Or, il est pour bien dommage que bien souvent seuls les partis politiques « verts » et certaines associations se battent pour la défense de ces parties prenantes.