Hier après-midi, les Sables-d’Olonne ont vu partir 29 skippers, tous plus courageux les uns que les autres, afin de défier « L’Everest des Mers ». Une aventure hors du commun qu’il est compliqué de décrire et de terminer tellement celle-ci est exigeante. Alors que l’on considère souvent le cyclisme et notamment le Tour de France comme l’épreuve sportive la plus difficile physiquement et mentalement, que dire du Vendée Globe. Partir plus de 2 mois pour les plus rapides pour faire le Tour du monde en solitaire et sans assistance semble bien être d’un autre calibre. Mais cela se traduit-il par une rémunération exceptionnelle?
Et bien non comme on pouvait s’y attendre! En effet, la voile est une discipline peu télégénique et donc peu médiatisée ce qui engendre que le futur vainqueur touchera un chèque de 160 000 euros, son dauphin 100 000 et le troisième 75 000 euros. Les gains décroissent jusqu’au 10e du classement qui percevra 10 000 euros. A partir du 11e du classement (qui ne pourra pas toucher plus de 10 000 euros), les concurrents devront se partager ce qu’il reste de la dotation globale après avoir été reversée aux dix premiers, soit 70 000 euros. Clairement, lorsque l’on voit les nouveaux salaires des basketteurs tricolores comme Rudy Gobert ou Nicolas Batum ou encore ceux des footballeurs mais aussi les dotations dans le tennis, on a le droit d’être scandalisé. Mais c’est malheureusement, la dure loi du sport!
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