Mr. Robot est une série télévisée américaine diffusée par Showcase. En France c’est France 2 qui s’y colle en deuxième partie de soirée. L’histoire est simple Elliot est un jeune programmeur antisocial qui souffre d’un trouble du comportement. Il est recruté par un anarchiste mystérieux, qui se fait appeler Mr. Robot.
J’avais vraiment envie de la voir, j’en avais entendu beaucoup de bien, et on me répétait que ça allait me plaire. Mais je dois aimer les séries classiques et les règles bien établies car je n’ai absolument pas accroché à Mr Robot. La série en elle-même est de très bonne qualité, c’est à mon niveau que ça bloque.
C’est bien filmé avec des cadrages plus recherchés que d’habitude. Le rythme est plus lent et l’écriture plus fouillé. D’ailleurs mon informaticien de petit-ami m’a confirmé que c’était réaliste. Rien à voir avec les hackers que nous propose Hollywood d’habitude. Sur un plan technique il n’y a donc rien à redire et je félicite les scénaristes ainsi que les producteurs de privilégier le réalisme.
Pourtant je n’ai pas accroché. Bim, je m’endors. Certes c’était le 7e épisode et j’étais très fatiguée mais tout de même.
Mauvais point, j’ai été spoilé. Quand j’ai commencé la série et que je n’accrochais pas j’ai été lire quelques critiques de la série et bien souvent on faisait référence à un certain film pour LE retournement de situation. Le rebondissement ainsi éventé, mon attention a été détourné pour voir si c’était bien fait -et ça ne l’ai pas toujours-. Mais il n’y a pas que cela. Je peux vivre avec un spoiler de cette taille, tant que le reste m’intéresse. Mais là non. Je n’ai eu d’empathie pour aucun des différentes protagonistes et ça c’est crucial pour moi. La vie et les enjeux de ce que peut faire Elliot ne me touche jamais. Même quand il retrouve un membre de sa famille je me suis juste dit : WHAT ?! Sérieux...
Même la bande originale de Mac Quayle ne m’a pas non plus subjugué du coup je regarde mais je m’ennuie beaucoup attendant le moment où je vais accrocher. Mais comme je regarde que d’un œil je fini par louper des choses et je m’embrouille.
Je n’ai commencé à accrocher à la série qu’avec les épisodes 9 et 10 c’est à dire la fin de la saison et où LA révélation est enfin faite. Et là, seulement, j’ai commencé a être intéressé et j’ai regardé les deux épisodes avec intérêt. Il était temps. Comme quoi il faut savoir persévérer.
J’étais frustrée car j’étais devant une série intéressante et bien produite, mais dans laquelle je n’arrivais pas à rentrer. Quand je lis tout le monde s’extasier dessus, j’aimerais faire pareil pourtant je ne peux pas me voiler la face je n’aime pas Mr Robot. Tout du moins une grande partie de la première saison.
La saison 2 a été diffusé immédiatement après par France 2 (c’est assez rare pour être félicité). C’est donc sans attendre que nous avons pu voir la suite de Mr Robot. Et je dois bien l’avouer cette incursion dans le cerveau malade d’Elliot me ravit bien plus que la 1re saison. La scène où il prend des médocs pour se sortir de sa paranoïa est vraiment énorme. Sans allez jusqu’à dire que c’est ma série préférée, je dois dire qu’elle me plait de plus en plus. L’aspect psychologique me plait beaucoup.
Mr Robot est une série intelligente, il n’est pas toujours facile de s’immerger dedans, mais si on y arrive elle peut effectivement être un divertissement très intéressant et qui sort de l’ordinaire. Elle est diffusée très tardivement par France 2 heureusement elle est sauvée par son replay qui fonctionne très bien. Elle aurait sans doute eu plus sa place sur ARTE, cependant je suis déjà très contente qu’elle arrive si vite sur le service public.