Arcachon, la ville d'été

Publié le 04 novembre 2016 par Montagnessavoie
Pleins feux sur le Bassin d'Arcachon ! Arrivés en fin d'après-midi, nous nous dirigeons, comme un réflexe, vers l'eau. Le coucher du soleil peint des reflets orangés, turquoise, indéfinissables sur la surface lisse du bassin. Nous nous rendons tout au bout de la jetée Thiers, l'endroit idéal pour se sentir au-milieu de rien, au centre de tout. Construite au tout début du XXème siècle, la jetée, malmenée par les années et les intempéries, a été complètement refaite et inaugurée à nouveau en 2004, cent ans plus tard. Aujourd'hui, c'est un lieu de promenade prisé et un point de vue imprenable sur tout le bassin. On y vient même faire ses photos de mariage, c'est dire ! De là, on distingue l'autre rive et Cap Ferret, ville que l'on peut rejoindre par navette depuis la jetée Thiers. On peut également partir en balade autour du bassin, ou encore faire le tour de la célèbre île aux oiseaux (à cause de laquelle vous risquez d'avoir en boucle dans la tête la chanson de Pascal Obispo...) qui est un site naturel classé, refuge de nombreuses espèces d'oiseaux migrateurs. En cette période automnale, si vous croisez par exemple des grues cendrées, peut-être se dirigent-elles vers l'île aux oiseaux. Si vous ne vous rendez pas sur l'île et que les volatiles vous intéressent, vous pouvez toujours aller explorer la réserve ornithologique du Teich, à quelques kilomètres de là. 


Mais revenons à notre jetée Thiers. Une fois que vous avez bien admiré le coucher du soleil, retournez sur vos pas et mettez vos pieds sur ceux des plus grands navigateurs de notre époque. Plus loin, vous trouverez certainement un bon petit restaurant non loin de la plage, le long de cette très très très longue promenade qui longe l'eau. Attention, marchez bien sur la voie destinée aux piétons et non sur celles réservés aux vélos, ceux-ci étant assez chatouilleux en ce qui concerne le respect de leur territoire à Arcachon. 

Le lendemain matin, quoi de mieux, une fois le brouillard dissipé, que de revenir sur la plage, en toute solitude, pour marcher, marcher et marcher (il y a de quoi faire, l'endroit est immense), tout en admirant les villas "première ligne", c'est-à-dire avec une vue dégagée sur le bassin. Pur plaisir des yeux, inaccessible pour la plupart d'entre nous, puisque selon les magazines immobiliers que j'ai consultés, leur prix oscille entre 1,5 millions et 3 millions d'euros. D'ailleurs, le casino mégalo façon château n'est pas très loin. 



Je suis totalement séduite par Arcachon, cette ville lumière aux beautés que je pressentais, mais qui ont dépassé toutes mes projections. Dans le prochain article, je vous emmène dans la ville d'hiver !