Curcumine contre myélome la recherche avance

Par Affaircenter @affaircenter

Réduction du taux de paraprotéine sérique grâce à la curcumine

La Curcumine utilisée chez un patient asymptomatique atteint de myélome

P Harrington, M Streetly, A Khera

Département d’hématologie, NHS de Guy’s et St Thomas
Foundation Trust, Londres, Royaume-Uni
Norwich Medical School, Royaume-Uni

Une femme de 41 ans atteinte de myélome IgG asymptomatique, et une augmentation progressive de la paraprotéine sérique sur une période de 4 ans.

A entamé un traitement de prise de curcumine à une dose de 8 g par jour.

Une diminution régulière de la paraprotéine sérique a ensuite été notée, avec une réduction totale de 26%. La curcumine est le constituant principal et l’ingrédient actif du curcuma, qui est dérivé des racines de la plante du Curcuma Longa.

Un certain nombre d’études in vitro ont prouvé la valeur de l’utilisation de la curcumine dans le traitement du myélome, montrant qu’elle augmente l’apoptose cellulaire Via l’inhibition de l’activation de NF-jB, et réduit la prolifération par inhibition de la phosphorylation induite par IL-6 de STAT-3.

Il a également Ont démontré que la curcumine extraite du rizome de curcuma a un effet synergique avec les Chimiothérapies et a montré une bonne activité contre le myélome et ses cellules de groupes cytogénétiques à risque.

Cependant, il y a un manque de preuves cliniques démontrant un effet in vivo chez les patients atteints de myélome, mais cela se précise.

Une étude antérieure a montré une réduction de la paraprotéinémie pour 5 sur 10 patients atteints de MGUS ayant un niveau de paraprotéine de base De 20 g / L ou plus.

Le myélome demeure une maladie agressive et incurable qui affecte principalement les personnes âgées. En tant que tel, il existe une nécessité à mettre au point de nouveaux produits chimiothérapeutiques comme la puissante curcumine.

De plus, le degré de paraprotéinémie est un facteur de risque de progression de la maladie chez les patients atteints de myélome asymptomatique et MGUS, et donc des agents qui peuvent être utilisés en toute sécurité pour réduire ou
contrôler le mal sont une proposition intéressante.


Source :
102 ª 2016 The Authors. British Journal of Haematology ª 2016 John Wiley & Sons
British Journal of Haematology, 173, (Suppl. 1), 5–178 http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/bjh.14019/pdf

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