Une fête créée au temps jadis par Jack Lang, devenue (la fête, pas Jack) depuis incoutournable et exportée un peu partout dans le monde, ce qui lui fait une grande différence avec la musique
française.
Je ne sais pas ce que sera le programme musical de nos boîtes à décérébre fourgueuses de Coca ce soir, mais gageons qu'il sera à base de reprises poussives de chanteurs morts par des éphèbes star
académisés ou de lascives égéries essoufflées et essoufflantes, vedettes kiosquières d'une saison.
Le spectacle sera dans la rue, vous pourrez croiser de tout, du bon, comme du mauvais, du carréméent très drôle ou pathétique.
C'est ça la Fête de la Musique, sortir et découvrir. Pas rester figé devant un plateau télé surgelé....
Pour l'après sortie, petite sélection personnelle d'aujourd'hui, un Nick Cave and The Bad Seeds de derrière les fagots que je réécouterai avec plaisir.
Sinon, puisque je parlais de télé et de pub, rendons hommage à Orange (enfin je crois) qui ressuscita les Pixies et leur "Where Is My Mind" en l'utilisant en fond sonore.
Les Pixies, un des groupes les plus influents des années 80/90, pourtant très peu connus du grand public, groupe mort sur des querelles d'égo entre Black Francis, son leader halluciné qui
attend l'arrivée des petits hommes verts et Kim Deal, bassiste à problêmes de rocks stars (drugs and co), un temps partie former avec sa sister les Breeders à qui l'on du en 1993 le
monumental Canonball. Pour le reste, Google ou Wikipédia sont vos amis.
The Pixies "Where Is My Mind"