Par Talia Stiegler - 03/11/2016 | 5:59
Trois ans après le double assassinat de la journaliste Ghislaine Dupont et de l'ingénieur du son, Claude Verlon à Kidal au Mali, le mystère persiste sur les raisons de leur enlèvement puis de leur exécution.
L'association des Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, qui dénonce un " silence d'état ", assure que " l'Elysée et la Défense en savent beaucoup plus qu'ils ne le disent ".
Pour soutenir leur hypothèse, cette 'association s'appuie sur des éléments troublants, dont la libération, quatre jours avant le double assassinat des deux journalistes, de quatre otages français dans la même région de Kidal.
L'association pense que des intermédiaires, des agents doubles, qui ont compté dans la libération pour les otages d'Arlit seraient en même temps impliqués dans l'assassinat des deux journalistes. Elle cite également les allusions mystérieuses du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian selon lesquelles, les deux journalistes assassinés "ont été trahis". De plus, dans le livre "Un président ne devrait pas dire ça " des journalistes du " Monde " Gérard Davet et Fabrice Lhomme, paru au mois d'octobre dernier, le président français, François Hollande confie entre autres, que cinq jours seulement après le drame, l'otage Serge Lazarevic, enlevé en novembre 2011 dans le nord du Mali, puis libéré en décembre 2014, était "sans doute détenu par ceux qui ont tué les journalistes" de RFI.
Cette confidence remet en question la version officielle des autorités françaises qui ont toujours nié l'existence d'un rapport entre l'assassinat en 2013 des deux journalistes à Kidal et l'enlèvement de Serge Lazarevic.
Les deux envoyés spéciaux de Radio France Internationale avaient été enlevés le 2 novembre 2013 dans le nord du Mali, puis assassinés alors qu'ils couvraient l'élection législative malienne. Ces assassinats avaient été revendiqués par Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI). Depuis lors, le 2 novembre est devenu la journée mondiale de la lutte contre l'impunité des crimes commis contre les journalistes.
L'association des Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, qui dénonce un " silence d'état ", assure que " l'Elysée et la Défense en savent beaucoup plus qu'ils ne le disent ".
Pour soutenir leur hypothèse, cette 'association s'appuie sur des éléments troublants, dont la libération, quatre jours avant le double assassinat des deux journalistes, de quatre otages français dans la même région de Kidal.
L'association pense que des intermédiaires, des agents doubles, qui ont compté dans la libération pour les otages d'Arlit seraient en même temps impliqués dans l'assassinat des deux journalistes. Elle cite également les allusions mystérieuses du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian selon lesquelles, les deux journalistes assassinés "ont été trahis". De plus, dans le livre "Un président ne devrait pas dire ça " des journalistes du " Monde " Gérard Davet et Fabrice Lhomme, paru au mois d'octobre dernier, le président français, François Hollande confie entre autres, que cinq jours seulement après le drame, l'otage Serge Lazarevic, enlevé en novembre 2011 dans le nord du Mali, puis libéré en décembre 2014, était "sans doute détenu par ceux qui ont tué les journalistes" de RFI.
Cette confidence remet en question la version officielle des autorités françaises qui ont toujours nié l'existence d'un rapport entre l'assassinat en 2013 des deux journalistes à Kidal et l'enlèvement de Serge Lazarevic.
Les deux envoyés spéciaux de Radio France Internationale avaient été enlevés le 2 novembre 2013 dans le nord du Mali, puis assassinés alors qu'ils couvraient l'élection législative malienne. Ces assassinats avaient été revendiqués par Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI). Depuis lors, le 2 novembre est devenu la journée mondiale de la lutte contre l'impunité des crimes commis contre les journalistes.