La loi pour une République numérique a été anticipée en France et adoptée par le parlement européen mercredi 26 octobre 2016. Les sites internet et applications mobiles des organismes du secteur public doivent être accessibles à tous. Cet article vous propose quelques bonnes pratiques à mettre en place !
Rappels
Pour rappel, les loi du 11 février 2005, puis du 7 octobre 2016 parlent d’accessibilité numérique. Elles imposent aux établissements publics l’accessibilité de leurs services de communication en ligne. Elle prévoit de plus une sanction pouvant aller jusque 5 000€ par an.
Une obligation nationale et européenne donc qui nécessite quelques exemples de bonnes pratiques. Vincent Valentin est intégrateur web nantais de 38 ans. Il a proposé sur son compte Twitter la traduction le 2 novembre des posters d’accessibilité produits par le ministère de l’Intérieur britannique. Disponibles ici ils permettent de connaître ce qui est conseillé de faire, ou non sur les sites web pour différents types de handicap.
Bonnes pratiques
Voici un petit résumé succinct, je vous conseille cependant d’aller voir les posters et pourquoi pas de vous en inspirer !
- On remarque donc pour les personnes évoluant dans le spectre autistique la préférence de couleurs simples et pas trop vives ou contrastées. Une simplification des phrases mais aussi de la mise en page avec des listes à puces par exemple.
- Pour les utilisateurs de lecteurs d’écrans, la description des images et des vidéos est à inclure. La mise en page est préférée linéaire et logique et surtout concevoir la page de façon à ne pas forcer l’utilisation de la souris ou de l’écran.
- En ce qui concerne les malvoyants, les contrastes de couleurs sont importants pour permettre une lisibilité du texte. La mise en page linéaire et logique pour garder une cohérence même avec un zoom important est aussi conseillée.
- Les utilisateurs avec un handicap physique ou moteur apprécieront des zones larges de clic et de l’espace dans les champs de formulaire.
- Pour les sourds et malentendants, la simplicité des phrases et de la mise en page sont primordiales. L’utilisation de sous-titres pour les vidéos est aussi à penser.
- Les utilisateurs dyslexiques sont plus à l’aise avec les graphiques ou images plutôt que de longs textes descriptifs. Il faut penser à prévoir aussi des contenus de formats audio ou vidéo. La mise en page doit être simple et le contenu clair sans trop d’effets de police. Pour permettre une bonne compréhension du déroulé, des rappels et des mots de liaisons sont appréciés.
Vous avez d’autres conseils ?