Ce week-end de fin octobre, on a cloué le cercueil de la démocratie turque, qui suscitait tant d'espoirs il y a 15 ans. Mise au pas des universités, arrestation de journalistes, retour de la peine de mort... Le président Erdogan a décidé d'en finir avec ses opposants.La Turquie continue les purges, depuis le 16 juillet dernier, plus de 35.000 personnes ont été arrêtées en Turquie dans le cadre desenquêtes ouvertes après le coup d’Etat manqué, selon les chiffres du gouvernement. Une véritable dictature s’est installée dans le pays et malgré la disparition progressive de toutes formes de démocratie, le peuple turc reste assez placide, en tout cas, c’est l’impression que l’on ressent depuis l’occident et pourtant Recep Tayyip Erdogan a affirmé, samedi 29 octobre, que le rétablissement de la peine de mort, évoqué depuis la tentative de coup d’Etat en juillet, serait soumis au Parlement, malgré les critiques de l’Occident. « Bientôt, bientôt, nevous en faites pas. C’est pour bientôt, si Dieu le veut » ! On ne voit pas ce que dieu vient faire dans une telle prise de position, j’aimerai savoir ce qu’en pense les croyants et quel que soit leurs religions ben entendu.La chef de ladiplomatie européenne Federica Mogherini avait pourtant prévenu dès juillet « Aucun pays ne peut adhérer à l’UE, s’il introduit la peine de mort »,
Mais le chef suprême Erdogan de répliquer « L’Occident dit ceci, l’Occident dit cela. Excusez-moi, mais ce qui compte, ce n’est pas ce que dit l’Occident, c’est ce que dit mon peuple »,
Il ne fait aucun doute qu’il rétablira la peine de mort dans le pays. La peine de mort a été abolie en 2004 dans le cadre de la candidature d’Ankara à l’entrée dans l’UE, et son rétablissement sonnerait le glas des négociations sur une adhésion de laTurquie.
Mais, la répression touche également la minorité kurde. Un tribunal a interdit toute sortie du territoire à la coprésidente du principal parti pro-Kurde HDP, Figen Yüksekdag, enprocès pour« appartenance à une organisation terroriste »,
En Syrie , les kurdes sont au côté de l’armée irakienne pour éradiquer Daesch, par contre, ont ignorent, si l’armée du sultan apporte ses troupes pour vaincre l’EI ou plutôt pour tenter d’éradiquer le peuple du Kurdistan !.