Magazine Cinéma
J'ai vu récemment ce court métrage de Slim Ben Cheikh, qui traîne aussi sur Facebook. Ce court métrage a été primé au Festival du Film Amateur à Kélibia, un festival peu connu mais qui attire tout les ans les professionnels du cinéma tunisien,... bref ...
Mon avis reste mitigé, les candidats pour el7arqa comme on dit chez nous, j'en ai connu à un moment, je ne vivais pas à Hammam-lif mais dans la banlieue Sud, ces personnes pour la plupart vivent des situations sociales très difficiles et rapidement ils s'écartent de l'école ou du lycée échec scolaire oblige ... La culture tunisienne c'est basé sur cette logique, on y peut rien, le milieu social aisé s'en fout carrément et le tunisien moyen voit l'occident comme une mine d'or, foutaise...
On sait pertinement que si quelqu'un veut réellement travailler, il se démène pour trouver du boulot et du boulot il y en a ... à moindre mesure ...
Sauf que le problème réside aussi dans ceux qui dirigent nos entreprises, ils ne comprennent rien, ils sont encore dans la logique de l'emploi stable, ton petit café servi par 3am mohamed echaouch et le petit journal qu'on récupère chez le gardien en bas et qui on le sait pertinemment raconte des conneries et qu'on lit quand même pour passer le temps, alors qu'on est là pour transmettre un savoir faire aux jeunes générations, un jeune homme lors de ce court métrage a dit حتّي حد ما يضويلك
et c'est la réalité, c'est cela l'essence du problème en Tunisie, personne ne veut montrer son boulot à l'autre, personne ne veut transmettre ce qu'il sait par crainte de perdre son petit boulot, alors qu'il n'y a rien à craindre, le problème est très difficile à résoudre et comme d'habitude personne ne parle de ces personnes qui meurent pour essayer de rejoindre un eldorado qui est loin de l'être, commencons par respecter notre propre peuple entre nous, donnons la chance à tous le monde et ne privons pas des enfants de l'eldorado Tunisien en leur faisant croire que la Tunisie est pourrit et qu'il n'y a rien à faire ...