Les Etats ont, tout au long du XXème siècle, accepté la proposition du CICR de mettre des limites à la guerre. Des limites réunies dans les fameuses quatre Conventions de Genève et leurs trois protocoles additionnels. Cet ensemble de règles fixe depuis des décennies des obligations strictes aux combattants et vise à limiter les conséquences des hostilités. [Voir cette VIDEO]
On ne tire pas sur l’ambulance, on ne s’attaque pas aux populations civiles, on traite humainement des détenus, voici quelques exemples simples de cette morale codifiée qui fait force de loi : c’est le Droit international humanitaire.
196 Etats ont signé ce droit et se sont engagés à le respecter et à le faire respecter en toutes circonstances. Force est de reconnaître que cette obligation demeure toujours mal remplie à l’aune des conflits contemporains… Le Droit international humanitaire fait partie du Droit international public, du Droit des gens, c’est à dire du nôtre. S’en sentir individuellement dépositaire fixe une responsabilité à chacun d’entre nous : rappeler aux Etats mais également à tous les acteurs des conflits contemporains les engagements qui ont été pris.
Le CICR entend aujourd’hui que ces obligations soient connues de toutes et de tous. Il y a 150 ans, le rêve de Henry Dunant, simple citoyen suisse, était de mettre des limites à la barbarie. Pari réussi, ces limites existent, ce sont les Conventions de Genève. Notre pari, à vous, à nous : faire qu’elles soient respectées. A l’heure des réseaux sociaux et contre la barbarie, donner de la voix pour le droit international humanitaire devrait être une responsabilité individuelle.
Le CICR vient de produire ce spot.