Avec plus de 1 000 références déclinées dans le domaine de l’alimentation, des cosmétiques, des compléments alimentaires, de la diététique et des produits d’entretien, Léa Nature est aujourd’hui la référence française en matière de produits naturels et bio. Charles Kloboukoff, fondateur et dirigeant de l’entreprise nous explique comment il concilie la performance économique avec des convictions sociétales et environnementales très fortes.Retrouvez l’interview de Charles KloboukoffQuelles ont été les grandes étapes du développement de Léa Nature ?Charles Kloboukoff : De 1993 à 1999, nous avons commencé notre activité par la conception et la commercialisation de compléments alimentaires dont nous sous-traitions la fabrication. L’entreprise a changé de statut et de taille quand nous nous sommes lancés dans la transformation de produits biologiques alimentaires. Dans cet univers du bio, pour des raisons de qualité, il était en effet indispensable de nous assurer de la maîtrise complète des process. Pour cela, nous avons réalisé deux opérations de croissance externe qui ont multiplié nos effectifs par 3 (de 70 fin 1999 à 200 début 2002). En parallèle, nous nous sommes dotés d’un siège social à La Rochelle. Nous avons ensuite procédé à plusieurs agrandissements avec de très forts investissements sur l’activité cosmétique en 2007. Puis, un troisième cap a été franchi entre 2010 et 2014, avec plusieurs opérations de croissance externe et une alliance avec Ekibio sous Compagnie Biodiversité, la holding de tête, qui nous a permis de diversifier nos circuits de distribution vers les magasins bio. Compagnie Biodiversité regroupe désormais 3 entités : Léa Nature, Bioléa et Ekibio.Vous ambitionnez de doubler votre chiffre d’affaires à l’horizon 2020. Quels sont vos leviers de croissance ?C. K. : Nous sommes sur un marché très porteur. L’actualité (affaire des lasagnes roumaines), et l’action des pouvoirs publics (Grenelle de l’environnement, COP 21) ont permis de sensibiliser le public à la nécessité d’une alimentation saine. Pour faire face à cette augmentation de la demande, nous sommes entrés dans une phase d’investissement industriel très important avec l’ouverture ou l’agrandissement de deux à trois nouvelles usines par an, au cours des trois prochaines années. Pour la cosmétique écologique et la logistique, nous finalisons actuellement le rachat d’un site de 20 000 m² près de notre siège. Nous continuons également à développer de nouvelles activités comme le pôle vrac (distributeurs de graines dans les supermarchés), la création d’une gamme de produits sans lactose ou sans gluten et d’un pôle aromathérapie. Nous croyons également beaucoup aux produits frais transformés pour apporter des nouvelles solutions repas aussi saines que pratiques.Vous vous développez également à l’international ?C. K. : Essentiellement sur la cosmétique et sur les soins pour lesquels le savoir-faire français est reconnu. Ce sont également des produits très valorisés et peu encombrants qui peuvent être exportés avec un bilan carbone très raisonnable. Ce qui n’est pas le cas des produits alimentaires. Cette démarche RSE est au cœur de vos valeurs et de votre organisation.Quelle forme prend-elle concrètement ?C. K. : Au-delà de l’approche naturelle dans la conception et la fabrication de nos produits, nous privilégions les investissements à long terme dans le domaine industriel, dans l’éco-conception de nos bâtiments ou dans l’utilisation d’énergie renouvelable. Dans le cadre du club 1% pour la planète, nous avons versé près de 5 M€ en faveur de projets environnementaux. Sur le plan social, nous avons fait le choix de développer l’actionnariat salarial. Les collaborateurs détiennent aujourd’hui 5 % du capital.Vous avez également créé un Biopôle à La Rochelle ?C. K. : Ce complexe de 4 hectares ouvrira en 2017. Réunissant restaurant bio, salle de sports, salle de conférences, institut de beauté, sentiers découvertes… ce lieu de rencontres a pour but de faire la promotion de l’agriculture biologique.Quelles sont vos relations avec CM-CIC Investissement ?C. K. : Ces partenaires nous ont rejoints à l’occasion du rapprochement avec Ekibio, dont ils étaient actionnaires. Plutôt que de vendre, ils ont fait le choix de poursuivre l’aventure à nos côtés. Leur approche d’investisseur à long terme correspond à notre philosophie. Sans être omniprésents, nos interlocuteurs savent se montrer très disponibles, voire proactifs en matière de conseil, en particulier dans l’analyse des dossiers. C’est une relation que je qualifierais de très humaine.Léa Nature vu par Fabienne Mazières, CM-CIC Investissement.CM-CIC Investissement est entré au capital du Groupe Ekibio en 2003 et a accompagné sa croissance jusqu’à sonrapprochement avec le Groupe Cie Biodiversité en 2012.Depuis cette date, le groupe n’a cessé de se développer par croissance externe mais aussi grâce à une croissance organique portée par l’évolution des motivations de consommation que sont la protection de l’environnement, la qualité et le goût des aliments bio et soutenue par des raisons éthiques.En quelques années, ce groupe est devenu une ETI à la dimension nationale, tout en affichant des ambitions internationales. Par son agilité, la création ininterrompue de nouveaux produits, le respect des filières d’approvisionnement, Cie Biodiversité rencontre un franc succès, tant dans les réseaux de la grande distribution que dans les circuits spécialisés.Dans cet environnement porteur et dynamique, CM-CIC Investissement est capable d’accroître son investissement pour accompagner ce développement durable et la consolidation de ce secteur.Pour contacter CM-CIC Investissementhttp://www.brefeco.com/expertises/lea-nature-et-cm-cic-investissement-une-rencontre-engagee-de-nature#.WBb9RRMD8YM.twitter
Léa Nature et CM-CIC Investissement, une rencontre engagée de nature
Publié le 31 octobre 2016 par BlanchemancheAvec plus de 1 000 références déclinées dans le domaine de l’alimentation, des cosmétiques, des compléments alimentaires, de la diététique et des produits d’entretien, Léa Nature est aujourd’hui la référence française en matière de produits naturels et bio. Charles Kloboukoff, fondateur et dirigeant de l’entreprise nous explique comment il concilie la performance économique avec des convictions sociétales et environnementales très fortes.Retrouvez l’interview de Charles KloboukoffQuelles ont été les grandes étapes du développement de Léa Nature ?Charles Kloboukoff : De 1993 à 1999, nous avons commencé notre activité par la conception et la commercialisation de compléments alimentaires dont nous sous-traitions la fabrication. L’entreprise a changé de statut et de taille quand nous nous sommes lancés dans la transformation de produits biologiques alimentaires. Dans cet univers du bio, pour des raisons de qualité, il était en effet indispensable de nous assurer de la maîtrise complète des process. Pour cela, nous avons réalisé deux opérations de croissance externe qui ont multiplié nos effectifs par 3 (de 70 fin 1999 à 200 début 2002). En parallèle, nous nous sommes dotés d’un siège social à La Rochelle. Nous avons ensuite procédé à plusieurs agrandissements avec de très forts investissements sur l’activité cosmétique en 2007. Puis, un troisième cap a été franchi entre 2010 et 2014, avec plusieurs opérations de croissance externe et une alliance avec Ekibio sous Compagnie Biodiversité, la holding de tête, qui nous a permis de diversifier nos circuits de distribution vers les magasins bio. Compagnie Biodiversité regroupe désormais 3 entités : Léa Nature, Bioléa et Ekibio.Vous ambitionnez de doubler votre chiffre d’affaires à l’horizon 2020. Quels sont vos leviers de croissance ?C. K. : Nous sommes sur un marché très porteur. L’actualité (affaire des lasagnes roumaines), et l’action des pouvoirs publics (Grenelle de l’environnement, COP 21) ont permis de sensibiliser le public à la nécessité d’une alimentation saine. Pour faire face à cette augmentation de la demande, nous sommes entrés dans une phase d’investissement industriel très important avec l’ouverture ou l’agrandissement de deux à trois nouvelles usines par an, au cours des trois prochaines années. Pour la cosmétique écologique et la logistique, nous finalisons actuellement le rachat d’un site de 20 000 m² près de notre siège. Nous continuons également à développer de nouvelles activités comme le pôle vrac (distributeurs de graines dans les supermarchés), la création d’une gamme de produits sans lactose ou sans gluten et d’un pôle aromathérapie. Nous croyons également beaucoup aux produits frais transformés pour apporter des nouvelles solutions repas aussi saines que pratiques.Vous vous développez également à l’international ?C. K. : Essentiellement sur la cosmétique et sur les soins pour lesquels le savoir-faire français est reconnu. Ce sont également des produits très valorisés et peu encombrants qui peuvent être exportés avec un bilan carbone très raisonnable. Ce qui n’est pas le cas des produits alimentaires. Cette démarche RSE est au cœur de vos valeurs et de votre organisation.Quelle forme prend-elle concrètement ?C. K. : Au-delà de l’approche naturelle dans la conception et la fabrication de nos produits, nous privilégions les investissements à long terme dans le domaine industriel, dans l’éco-conception de nos bâtiments ou dans l’utilisation d’énergie renouvelable. Dans le cadre du club 1% pour la planète, nous avons versé près de 5 M€ en faveur de projets environnementaux. Sur le plan social, nous avons fait le choix de développer l’actionnariat salarial. Les collaborateurs détiennent aujourd’hui 5 % du capital.Vous avez également créé un Biopôle à La Rochelle ?C. K. : Ce complexe de 4 hectares ouvrira en 2017. Réunissant restaurant bio, salle de sports, salle de conférences, institut de beauté, sentiers découvertes… ce lieu de rencontres a pour but de faire la promotion de l’agriculture biologique.Quelles sont vos relations avec CM-CIC Investissement ?C. K. : Ces partenaires nous ont rejoints à l’occasion du rapprochement avec Ekibio, dont ils étaient actionnaires. Plutôt que de vendre, ils ont fait le choix de poursuivre l’aventure à nos côtés. Leur approche d’investisseur à long terme correspond à notre philosophie. Sans être omniprésents, nos interlocuteurs savent se montrer très disponibles, voire proactifs en matière de conseil, en particulier dans l’analyse des dossiers. C’est une relation que je qualifierais de très humaine.Léa Nature vu par Fabienne Mazières, CM-CIC Investissement.CM-CIC Investissement est entré au capital du Groupe Ekibio en 2003 et a accompagné sa croissance jusqu’à sonrapprochement avec le Groupe Cie Biodiversité en 2012.Depuis cette date, le groupe n’a cessé de se développer par croissance externe mais aussi grâce à une croissance organique portée par l’évolution des motivations de consommation que sont la protection de l’environnement, la qualité et le goût des aliments bio et soutenue par des raisons éthiques.En quelques années, ce groupe est devenu une ETI à la dimension nationale, tout en affichant des ambitions internationales. Par son agilité, la création ininterrompue de nouveaux produits, le respect des filières d’approvisionnement, Cie Biodiversité rencontre un franc succès, tant dans les réseaux de la grande distribution que dans les circuits spécialisés.Dans cet environnement porteur et dynamique, CM-CIC Investissement est capable d’accroître son investissement pour accompagner ce développement durable et la consolidation de ce secteur.Pour contacter CM-CIC Investissementhttp://www.brefeco.com/expertises/lea-nature-et-cm-cic-investissement-une-rencontre-engagee-de-nature#.WBb9RRMD8YM.twitter