Jeudi 19 Juin_Festival Les Invites_Villeurbanne.

Publié le 20 juin 2008 par Zguignou


Aujourd’hui, pour la première fois, c’est Laurent, le big boss de NPE, notre tourneur, qui nous accompagne ! Croot est à Athènes, et Marie est malade. Frayeur sur la route du rendez vous. Déjà, RDV à 9h30, on est pas loin de la pire heure pour traverser Paris. Je pars de chez moi à 8h. En arrivant sur Paris l’horreur : Opération escargot des routiers sur le périph’. L’heure de retard se profile… Finalement je réduis les dégâts en feintant par les maréchaux. Par chance je re-rentre sur le périph’ juste après le barrage. Personne sur la route. Bref, je vais pas vous faire un rapport détaillé par kilomètre, mais je me pointe avec 30 min de retard. Entre défaite et victoire. Christophe remplace encore Bertrand sur cette date. Cette fois, on a fait une petite répet lundi, quand même. Nous quittons la grisaille pour aller vers le soleil. Petite péripétie, on reçoit un coup de fil d’un gars du festival qui nous dit qu’il y a encore des opérations escargot sur la route. Ni une, ni deux, on sort de l’autoroute pour prendre les nationales. L’autre camion, qui n’a pas eu l’info, trace la route. Et arrivera à l’heure. Pas nous. 1h 30 de retard. Sympa l’info bidon.



Du coup, balance ultra raccourcie. Heureusement, les gars du plateau défoncent. Mais vraiment ultra efficaces. Et sympa pour couronner le tout. On est sous un grand chapiteau, avec une petite diff, un peu légère pour la capacité. J’ai un rhodes complètement rincé. Il est faux, n’a aucun sustain et beaucoup de variations de timbre le long du clavier. Dommage. Balances rapides, donc. On trace à l’hôtel direct après, opération sieste-match de foot. Quart de finale de l’euro. Pour la première fois, on se prend un McDo (il y en a un juste en face de l’hôtel) et on le bouffe a l’hôtel. McDo/Foot, on est ravis. D’autres, heureusement, ont des activités un peu plus glorieuses et vont au restau, ou voir de la famille. Beau match en tout cas, on ne regrettera rien, sauf de ne pouvoir voir la fin.
Retour au chapiteau. Le festival est rempli. Grosse ambiance. Ca va être chaud. Les gens connaissent le groupe, c’est la quatrième fois qu’on vient en agglomération lyonnaise et quelques gars bien chaud nous font comprendre qu’ils nous attendent avec impatience. Ca fait plaisir. Et on sera pas déçu. Ambiance de feu sous le chapiteau. Et ça monte crescendo tout le long du set. Mon plaisir : regarder les tronches ravies au premier rang. Un kiff. On voit de tout : une meuf complètement bourrée qui fait n’importe quoi avec beaucoup de plaisir, trois potes qui s’éclatent a mettre la misère au gars de la sécurité, un type accoudé a la barrière, surement musicien, très calme, qui étudie précisément ce que fait chacun, un gars qui essaie de récupérer l’attention de sa meuf bloquée sur BA… Concert difficile pour Max L. qui enchaîne galère technique sur galère technique. Une pédale disto décédée et l’émetteur HF hors service. Il passe une bonne partie du concert accroupi à triturer ses jacks pour repérer d’ou vient la panne. Christophe assure l’histoire au trombone. Le chapiteau amplifie les cris et j’ai vraiment l’impression d’un ENORME concert. Encore une fois, mystère du ressenti de chacun, Pfel, par exemple, n’a pas kiffé. Rares sont les concerts qui font l’unanimité des musiciens… Rincé, je trace rapidos avec les quelques couche tôt du groupe. Le temps d’érafler le camion contre un poteau dans le parking de l’hôtel et au lit.