Mais ce qui a plus compté dans ma lecture, c'est la douleur du décès de la grand mère, qui n'est perçue qu'au retour à Balbec. Et les jeux étymologiques autour des noms de villages normands. La relation avec Albertine bat son plein même si le lecteur se perd de crise de jalousie en soupçons et de ruptures en retrouvailles.
Bref, c'est un tome assez sombre autour de la sexualité et de la mort, des vanités et de l'envie. On comprend mieux qu'il porte ce terrible titre biblique car il en annonce tous les excès.
"Et comme les impressions qui donnaient pour moi leur valeur aux choses étaient de celles que les autres personnes ou n'éprouvent pas, ou refoulent sans y penser, comme insignifiantes, et que, par conséquent, si j'avais pu les communiquer elles fussent restées incomprises ou auraient été dédaignées, elles étaient entièrement inutilisables pour moi et avaient de plus l'inconvénient de me faire passer pour stupide aux yeux de Mme Verdurin, qui voyait que j'avais gobé Brichot, comme je l'avais déjà paru à Mme de Guermntes parce que je me plaisais chez Mme d'Arpajon".