L'échec du travail dominical

L'enthousiasme médiatique suscité par la loi Macron est retombé comme un soufflé.

Les médias dominants admettent à demi-mot l'échec du travail dominical, à l'instar du JDD, propriété du groupe Lagardère : Un an après, le bilan mitigé des ouvertures du dimanche.

Quelques chiffres d'affaires clinquants réalisés le dimanche sont mis en exergue, mais l'auteur se garde de préciser que l'ouverture dominicale a permis d'augmenter les chiffres d'affaires globaux des commerces sur l'ensemble de la semaine et de créer des emplois... Cette omission semble plutôt indiquer que la consommation et l'activité se répartissent désormais sur une journée supplémentaire, sans que celles-ci ne croissent d'une quelconque manière.

En l'espèce, l'ouverture dominicale des grandes zones commerciales s'est transformée en bérézina, au point que tous les commerces des zones commerciales ne sont plus ouverts faute de clients et malgré la pression des grandes enseignes. La tendance est la suivante : 10 centres commerciaux devraient ouvrir le dimanche l'année prochaine, contre 22 cette année : quel succès !

De plus, les gares transformées en centres commerciaux n'attirent pas le chaland puisque seulement 30 à 40 % des commerçants ouvrent leur échoppe : on est loin du triomphe prophétisé par les thuriféraires du consumérisme.

Il ressort de cet article que le bilan du travail dominical est globalement négatif en termes de relance de l'activité économique et de créations d'emplois.

Pour autant, il ne faut pas compter sur les apôtres du capitalisme (PS, LR, FN) pour abroger les lois Maillié et Macron inutiles en termes de créations d'emplois et de hausse de l'activité. L'essentiel pour ces forces politiques réside en la destruction des droits sociaux...