Cette nouvelle étude a été menée auprès d’une cohorte de 8.451 adultes d’âge moyen diplômés de l’Université de Navarre en Espagne, suivis pendant une durée moyenne de 8,9 ans.
Les auteurs ont évalué la consommation de denrées ultra-transformées, définies comme: les aliments et boissons prêts à manger, boire, chauffer et fabriqués essentiellement ou entièrement à partir de produits transformés extraits ou raffinés, à partir d’aliments entiers ou synthétisés en laboratoire. C’est-à-dire ceux cartactéristiques de la junk food.
Aux antipodes de l’alimentation méditerranéenne
Au terme du suivi, 1.939 cas d’excès de poids et d’obésité sont apparus. Après ajustement pour plusieurs facteurs confondants, il s’avère que les participants dans le quartile le plus élevé pour la consommation d’aliments ultra-transformés affichent un risque de développer un excès de poids ou une obésité augmentée de 26%, par rapport à ceux du quartile inférieur.Les auteurs suggèrent que d’autres études longitudinales soient mises en œuvre pour confirmer leurs résultats. Mais le degré de transformation des denrées pourrait bien devenir une nouvelle façon d’évaluer le caractère obésogène de l’alimentation. Et il y a fort à croire que l’adhésion aux principes de l’alimentation méditerranéenne soit d’autant plus faible que ce degré de transformation est élevé.
Référence : De Deus Mendonça R. et al., Am J Clin Nutr., First published October 12, 2016 Source : Food in action, Nicolas Guggenbühl, diététicien-nutritionniste
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