C'est le Canard enchaîné qui a levé le lièvre : la fondation Elie Wiesel pour l'Humanité s'apprête à couronner Nicolas Ier. Au cours d'un dîner de charité à New york, où la place se négociera jusqu'à 150 000 dollars, le Nobel de la paix 1986 remettra le 22 septembre prochain le prix «humanitaire» de sa fondation à Nicolas Sarkozy. «The Humanitarian award» - c'est le nom anglais de cette récompense- distingue «des êtres exceptionnels qui ont consacré leur vie à combattre l'Indifférence, l'Intolérance et l'Injustice». Trois I qui vont comme un gant (de boxe) à notre président qui se bat sur les trois points - et parfois même avec les poings.
C'est le Canard enchaîné qui a levé le lièvre : la fondation Elie Wiesel pour l'Humanité s'apprête à couronner Nicolas Ier. Au cours d'un dîner de charité à New york, où la place se négociera jusqu'à 150 000 dollars, le Nobel de la paix 1986 remettra le 22 septembre prochain le prix «humanitaire» de sa fondation à Nicolas Sarkozy. «The Humanitarian award» - c'est le nom anglais de cette récompense- distingue «des êtres exceptionnels qui ont consacré leur vie à combattre l'Indifférence, l'Intolérance et l'Injustice». Trois I qui vont comme un gant (de boxe) à notre président qui se bat sur les trois points - et parfois même avec les poings.
1) Contre l'indifférence en faisant baver la France sur ses dîners au Fouquet's, ses vacances en yacht, sa montre à 45 680 euros et autre joujou extra exhibé devant les caméras.
2) Contre l'intolérance à coup de Kärcher, de «racaille» et de « casse-toi pauvre con »
3) Contre l'injustice avec sa proposition de loi sur l'ADN, son bouclier fiscal et ses quotas
Le prophète Elie Wiesel à la tête de la fondation éponyme pour l'Humanité a une dent contre notre « ère liberticide». Mais en 2003, face « aux louvoiement de Saddam Hussein» en Irak, l'apôtre de la paix prêchait (pas vraiment dans le désert) :« Bien que je sois opposé à la guerre, je suis favorable à une intervention quand aucune autre option n'est possible, et telle est la situation présente». Et pendant qu'il pleuvait des bombes sur Bagdad, l'écrivain dépeignait Collin Powell comme « un grand soldat et un homme qui n'aime pas la guerre». Pour l'auteur de La Nuit « La mort, c'est le regard des vivants» et lui n'a plus les yeux tout à fait en face des trous en décernant son prix à notre Président. Le vieux sage confondrait-il bêtifier et béatifier ?
source:.marianne2.fr