Novembre approche. Winter is coming. Et avec lui, le NaNoWriMo.
Mais si, vous savez, ce défi fou qui implique d’écrire 50 000 mots en un mois. Cet événement mondial et communautaire auquel des milliers de personnes participent à travers le monde. Ce pari incroyable que j’espère bien relever pour la quatrième année consécutive.
Et chaque année, je m’investis plus, chaque année ça va plus loin. Mais faisons les choses dans l’ordre.
Ecrire quoi ? Quel va être mon sujet pour cette année ? Je vous avouerai que je me suis posée la question longtemps, sans vraiment me presser, sans être très inquiète non plus. Au fil des éditions, je suis de moins en moins stressée vis-à-vis du NaNo et je l’aborde hyper sereinement. Toutefois, il vaut mieux savoir – ne serait-ce que vaguement – sur quoi on va écrire pour se lancer le jour J.
Sauf que je n’y connais franchement pas grand-chose en impressionnisme ou plus globalement en peinture, je ne suis jamais allée à Giverny et j’en sais vraiment peu sur la vie de Monet. Je suis juste tombée amoureuse, bêtement, comme plein de monde, de ses Nymphéas. Pendant quelques temps, j’ai donc gardé cette idée en ligne de mire. Mais les jours ont filé et malgré les vacances qui venaient enfin d’arriver, j’ai bien compris que je n’aurai jamais assez bossé mon sujet pour être prête le premier novembre.
J’ai donc longuement hésité. Regarder dans mon répertoire d’histoires à l’état embryonnaire pour en avancer une : pourquoi pas ? Ce serait assez facile pour moi, les mots me viennent assez vite au NaNoWriMo, je suis sûre que je pourrais atteindre les 50k.
J’ai de beaux projets pour ce roman : la trame de fond à refaire, des intrigues secondaires à repenser complètement, des personnages à remodeler. Et j’y pense constamment. Dans le doute, j’en ai parlé à mes amis, leur expliquant ma situation, et ils ont été unanimes : pourquoi me retenir d’écrire sur ce sujet puisqu’il est évident que c’est celui-ci que je veux !
Donc c’est officiel : cette année, je serais NaNoRebelle. Je vais réécrire complètement de A à Z le roman que je chéris tant. Et croyez-moi, il y a beaucoup de boulot, et de quoi faire 50 000 mots. C’est bien la première fois que je suis objectivement peu certaine de réussir mon NaNo tellement la tâche me paraît titanesque, mais je sais déjà que ce ne sera que du plaisir. Bien sûr, je bloguerai et twitterai ça… à condition que vous en fassiez de même si vous aussi vous participer au NaNo !
Le rythme de mes lectures et donc le rythme des publications sur le blog risquent de ralentir. Il faut dire que je compte beaucoup m’investir dans cette édition du NaNo. J’accueille d’ailleurs chez moi la Kick-Off toulousaine – le première nuit d’écriture entre le 31 octobre et le 1er novembre – chez moi ! Si vous êtes intéressés pour venir, n’hésitez pas à m’envoyer un NaNoMail