Mardi 25 : Je peux vous affirmer – peut-être l’avez-vous constaté vous-même –, il est difficile de passer en une heure à peine, de 17° Celcius (le matin à Marseille) à 35 (à midi à Alger). Dès l’arrivée à l’hôtel formalisée, une douche s’impose. C’était hier. Difficile de s’activer. Un petit tour en fin de journée au centre, du côté de Tafourah, la Grande poste, Ben M’hidi… La librairie du Tiers-monde grouille de monde, mais le patron n’est pas là « à cause de la foire » (préparation du SILA). Pas grave. Je lui achète « La vie (presque) vraie de l’Abbé Lambert » de Djemaï, édité ce mois-ci chez Barzakh (600 da).
Mercredi 26 : Le ton est donné dès le matin. Même temps qu’hier. Mais là je ne suis pas pris au dépourvu. Je m’habille en fonction. Léger. Dans la chambre, après le petit déjeuner, coup d’œil au Wifi… Dès hier et ce matin j’envoie un paquet de courriels et de téléphone, à gauche, à droite, en haut… Je monte à Sidi-M’hamed, La RTA à une centaine de mètres de Georges V. Une flopée d’agents de police (et leurs voitures) s trouvent devant le mythique hôtel. Une folle circulation bercée par les klaxons tous azimuts : ambulance, taxis et n’importe qui (c’est Alger oui ou non ?). Mais il fait (relativement) bon marcher (à l’ombre). Je me demande si derrière l’hôtel, rue Souidani B., le FFS y a toujours son siège… souvenirs des chaudes journées de manifs et de grèves de 1991… Au musée Bardo l'histoire défile...
Au retour,