Ascension de Croagh Patrick pour la bonne cause.

Publié le 26 octobre 2016 par Socheek
(J’avais publié cet article sur mon autre blog en premier. Donc à ceux qui me suivait, désolé pour le doublon. C’est un article que j’avais à coeur de partager ici car ce fût une superbe expérience!)

Réveil à 7h. En étant rentrée à plus de minuit la vieille, le réveil est dure. Mais c’est pour la bonne cause. Monter au sommet de Croagh Patrick afin de soutenir la recherche contre le cancer du sein. Avec le don du sang, ce sont deux causes que je soutiens particulièrement.
C’est donc ultra motivé que je pars pour 2h de route. (enfin avec un arrêt pour un café faut pas déconner!)

2h de route…

La bonne blague. A un moment donné j’ai décidé de ne plus suivre mon GPS afin de traverser le Connemara. Une des meilleures idées que j’ai eu. Pour être honnête, j’ai failli pleurer tellement s’était magnifique. Des couleurs incroyable, seule au monde entre lacs et montagnes. J’aurai aimée prendre plus le temps mais l’envie de cette ascension était plus grande.

C’est parti! 

Midi. Après vengeance de mon GPS, qui m’a fait prendre un chemin bloqué par un portail au bout de 4km (le genre de chemin où s’il t’arrive quelque chose tu peux courir pour que quelqu’un te viennes en aide!) me voilà aux pieds de Croagh Patrick. Le parking est bondé, les trottoirs alentours idem. Je fini par trouver une place 1km après le parking officiel.

Le stand est là, je fais ma donation contre laquelle on me remets un sac rose avec un bonnet (que je ne porterai pas une fois vu la chaleur!), un sachet de bonbons, une barre de céréale et une bouteille d’eau.
Les participantes sont également là. Beaucoup plus de femmes que d’hommes.
On se sent petit d’un coup mais hop! c’est parti.

14h. Enfin en haut. Vous connaissez ce sentiment de satisfaction qui vous donne envie de pleurer. C’est un peu ce que j’ai ressenti une fois au sommet. Satisfaite d’avoir terminé et cela, seule.
N’avoir personne pour vous pousser alors que la dernière section est particulièrement ardue, que tu sent les pierres rouler sous tes pieds, c’est un peu dur. Tellement que j’ai eu envie de jeter mon sac et basta on redescend. Mais non j’ai tenu bon en me disant que ‘si t’arrive pas à monter Croagh Patrick (764m) comment tu veux faire Adam Peak cet hiver (2243m…)’ Ça motive.
Et j’avais quand même envie de revoir cette vue d’en haut. Surtout que cette fois ci le ciel était complètement dégagé, il fait chaud, pas un brin de vent, bref parfait (pour les coups de soleil!)

16h. De retour en bas. Dire que la descente est plus facile que la montée serait mentir. Les pierres roulent toujours autant sous les pieds, ce qui fait que plusieurs personnes glissent et certaines s’entraînent entre elles.
La dernière section est affreusement longue car j’ai la jambe droite à bout de force et elle tremble à chaque appuie.
En croisant des moutons, je me dis que là maintenant, j’aimerai bien avoir leurs petites pattes musclées!
C’est exténuée, brunie par le soleil, pleine de poussière,affamée mais tellement fière que je rejoins ma voiture garée 1km plus loin (le plus long kilomètre de ma vie!)

Coup de gueule de Soso l’écolo

Sur le chemin, j’avais bien remarqué une dizaine de mouchoirs en papiers traîner par terre, des bouteilles d’eaux vides, carrément un des sacs rose remis en bas complètement abandonné
Quelle ne fût pas ma colère une fois arrivée en haut. Tout le pourtour de l’église était jonché de bouteilles en plastique! Un coup de vent et hop! tout fini à la mer.
Je pense que quand t’as réussi à monter ta bouteille tu peux bien la redescendre. Ça coûte quoi sérieusement!
Alors oui on peut dire « mais ils n’avaient qu’à installer des poubelles! » Quand bien même il y aurait eu des poubelles tout les 50m, les gens sont des porcs qui ne respectent rien.
ATTENTION je ne mets pas tout les monde dans le même sac car j’en ai aussi vu remettre leur détruit dans leur sac. Normal quoi.


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