«Mon éducation ne me permet pas d’insulter les joueurs, un d’entre eux a été derrière mon départ» ...
«Mon éducation ne me permet pas d’insulter les joueurs, un d’entre eux a été derrière mon départ» Comme il fallait s’y attendre, l’ex-entraîneur des Canaris Kamel Mouassa, est revenu sur la situation critique que vit ce club et qui a été la raison de son départ après le semi-échec concédé face au MOB. Par souci de préserver la sérénité du groupe avant le match de l’USMA, le Guelmi a attendu la fin du Clasico pour livrer d’autres vérités : «J’ai préféré laisser le groupe préparer le match de l’USMA loin de la pression, maintenant que le match est passé, j’estime qu’il est de mon droit le plus absolu de répondre aux joueurs qui m’ont accusé de les avoir insultés. Je veux juste dire que mon éducation ne me permet pas d’insulter ou de dénigrer qui que ce soit. Certes je suis dur avec eux et je prône la rigueur et je parle avec eux avec un ton peut-être assez élevé, mais pas au point de leur manquer de respect.» «J’ai toujours considéré mes joueurs comme mes propres enfants»Toujours en poursuivant son analyse sur sa relation avec les joueurs, Mouassa ajoute : «Celui qui est allé se plaindre auprès des dirigeants en leur disant que j’insulte les joueurs n’a pas d’enfants. Moi je suis un père de famille et j’ai toujours considéré mes joueurs comme mes propres enfants. Je ne leur veux jamais de mal et je n’insulte personne. Les informations colportées à mon sujet sont fausses et graves à la fois. J’estime qu’il ne faut pas justifier les contre-performances et le rendement moyen par des arguments qui ne tiennent pas la route, allez poser la question à Zafour et Hannachi qui sont quotidiennement présents aux entraînements.» «Un joueur a tout fait pour que je parte»
Par ailleurs, l’ex-coach des Jaune et Vert est revenu sur les raisons de son départ, en apportant de nouveaux éléments : «Après mon départ, beaucoup d’informations me sont parvenues sur les joueurs et la réunion tenue avec le président Hannachi. Un seul élément a parlé au nom des autres et il a tout fait pour que je quitte la barre technique. Il a un double visage, car il me fait croire qu’il entretient de bons rapports avec moi. Avec le temps, je dévoilerai son nom.» «Depuis qu’il est à la JSK, le club va mal»
Evitant de livrer au large public l’identité dudite joueur qui, selon lui, a été derrière son départ, Mouassa livre toutefois quelques indices en déclarant : «Ce que le public de la JSK ignore peut-être, c’est que depuis le recrutement de cet élément, le club se porte mal. Il se reconnaîtra de lui-même. Il ne pense qu’à ses intérêts personnels et ne se souci guère de l’intérêt du club, je ne lui pardonnerai jamais son acte.» «Qui a été derrière le départ de Belkalem, Maïza, Benlamri et Bijotat ?»
L’ex-technicien Mouassa, visiblement sous l’effet d’une grande déception de la manière avec laquelle il a été poussé à déposer sa démission, ajoute : «Le joueur en question n’est pas à sa première, il a été lui-même derrière le départ de plusieurs joueurs de la JSK, entre autres Belkalem, Maïza, Benlamri et même l’ancien driver français, Dominique Bijotat.» «Les fans m’ont demandé de le libérer, je regrette de ne pas les avoir écoutés»
Pas prêt de pardonner à celui qui a provoqué indirectement son éjection de la barre technique, le Guelmi va plus loin : «Peu avant l’entame de la préparation d’intersaison, j’ai été approché par quelques supporters qui m’ont demandé de libérer le joueur en question, mais comme je croyais que c’est un élément qui aime le club, j’ai pas écouté, croyez-moi que je regrette beaucoup de ne pas les avoir écoutés car j’avais la possibilité de l’éloigner du groupe.» «J’ai quitté l’équipe pour l’intérêt du club»
A la fin de son intervention, Mouassa a rappelé que malgré son départ, sa relation avec les responsables demeure forte : «J’ai toujours de bons rapports avec les responsables, je n’ai aucun problème avec quiconque, je sais pertinemment que je ne suis pas responsable des mauvais résultats enregistrés par la JSK, j’ai préféré partir dans l’intérêt du club, en premier lieu