C’est la question que pose le rapport du docteur canadien Anne Snowdon pour résoudre un des problèmes majeurs de la médecine moderne : l’erreur médicale.
Peut-on éradiquer l’erreur médicale grâce aux technologies ? C’est le projet ambitieux d’une chercheuse canadienne. Son remède envisagé : attribuer un code barre unique aux médicaments, instruments médicaux, personnels soignants et aux patients pour suivre numériquement le traitement et créer un”système d’alerte précoce” en cas d’erreur. Celui-ci permettrait de réduire les erreurs de dosage, de médicaments, les oublis d’instruments dans le corps des patients, les opérations sur les mauvaises parties du corps...
L’objectif d’un tel système est pluriel : abaisser les coûts de santé, rendre la médecine plus transparente et reconstruire la confiance des patients dans leur système de santé. Une solution qui semble efficace au regard d’une chute de 30% du nombre d’erreurs médicales à Londres. Selon Darrell Holl, expert dans la sécurité des patients : “La technologie ne supprime pas le travail humain, elle crée de nouveaux types de travail humain et donc une nouvelle possibilité d'erreur humaine”.