Magazine Culture

[Critique] The Greasy Strangler : attention, ça risque de gicler un peu…

Publié le 24 octobre 2016 par Linfotoutcourt

The Greasy Strangler, long-métrage exhibitionniste à l'humour gras. Il s'agit également de l'un des meilleurs crus de la séance de minuit du FEFFS 2016.

Bullshit Artist ! Ainsi, le réalisateur Jim Hosking s'adonne avec maestria à la poésie déliquescente. Mal élevés, sans gênes, zarbis, vicieux et psychopathes, les deux protagonistes du film -un père et un fils- redoublent d'inventivité lorsqu'il s'agit de dépasser les limites de l'insoutenable. The Greasy Strangler, c'est un peu le " coucou, tu veux voir ma b*** " revisité " à la sauce " Michel Houellebecq.

On n'est pas bien là ? Ces nouvelles versions des Valseuses en tenue de disco ne sont pas vraiment à la fraîche. Plutôt collantes, elles provoquent une réaction qui oscille entre le dégoût et l'hilarité générale. Ce film marginal est réservé aux amateurs du genre, dotés d'un estomac solide et carnassier. Particulièrement réceptif à la première partie centrée sur le passage à l'âge adulte du fils attardé, on goûte moins à l'intrigue du serial-killer qui manque d'épice. Soyons honnête, The Greasy Strangler est un mauvais film qui, toutefois, gagne étrangement à être connu.

(Visited 29 times, 29 visits today)


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Linfotoutcourt 85340 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine