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Récemment nous vous parlions du CETA qui venait s'intégrer au Conseil européen, et les tractations entre l'UE et le Canada. Vendredi 21 octobre 2016, au terme de ce Conseil, pas de solution, le problème restait entier: la Wallonie refusait de donner son aval quant à la signature de ce traité de libre-échange outre Atlantique. et pourtant, l'UE faisait de ses pieds et mains afin de faire rompre le gouvernement wallon, jusqu'à faire venir la ministre canadienne du commerce. Cette dernière, étant à Namur, devait terminer la journée en pleures, et rejoignait le Canada, avec l'échec des négociations. Le Conseil se terminait dans cet état d'esprit, mais avec la ferme intention de remettre le couvert. Chose qui devait se faire, avec de nouveaux textes, une réunion entre Paul Magnette (ministre-président du gouvernement wallon) et Martin Schulz (président du Parlement européen), et finalement un nouvel ultimatum, se terminant ce lundi soir. Tout ceci afin de contrainte les politiques francophones belges à autoriser le pays (et donc l'Europe) à signer le CETA, lors d'un Sommet UE-Canada à Bruxelles ce jeudi 27 octobre 2016.
Le président wallon, André Antoine, déclare, ce matin: "Pas de décision du parlement wallon ce lundi". Cela a le mérite d'être clair. Pour argumenter, tout comme le ministre-président refuse de travailler sous la contrainte d'un quelconque ultimatum. D'un autre côté, ce blocage n'est en rien un refus catégorique et non négociable. Depuis le début, les autorités politiques wallonnes demandent du temps et des textes "améliorés".