Comme on pouvait s’en douter du fait de la mise en place d’un groupe de travail chargé d’y réfléchir, le projet de parrainage individuel d’enfants de la Shoah - initié par Sarkozy - est définitivement abandonné :
Présidé par Hélène Waysbord-Loing, inspectrice générale et présidente de l’association de la Maison d’Izieu dans l’Ain, le groupe de travail, où siégeaient notamment Simone Veil, Serge Klarsfeld et Claude Lanzmann, a rendu public son rapport hier. Il exclut le parrainage d’un enfant mort par un vivant « afin de ne pas traumatiser un public jeune ». « Il faut aborder le sujet de façon concrète par l’étude d’un nom, d’un visage, plus rarement de traces écrites, lettres ou portraits », plaide-t-il de façon très générale. Mais si l’on part « d’un exemple singulier (d’un enfant ou d’un groupe d’enfants) », c’est pour aller ensuite « au plus général ». « L’approche par les enfants victimes doit éviter le compassionnel, avertit-il. Il doit aussi privilégier la vie, c’est donc avant tout l’itinéraire des enfants avant leur déportation qui est évoqué. » Libération (19-06-2008)
C’est exactement ce que je disais dans un billet précédent.
Voilà une bonne chose de faite.