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[Aperçu et démo] Dragon Ball Xenoverse 2, essai d’une Bêta décevante

Par Neodandy @Mr_Esthete

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Tester un nouveau jeu Dragon Ball Z renouvelle l’espoir d’une expérience « comme dans le dessin animé ». La franchise de jeux vidéo Xenoverse, imaginée en 2015, traçait une nouvelle définition encouragée à être perfectionnée. A l’épreuve quelques heures d’essai, Dragon Ball Xenoverse 2 se contente d’être une copie moyenne pourtant prometteuse.

Creation Xenoverse 2
La fascination de Xenoverse 2 réside dans un parti-pris : vous n’êtes plus dans la peau de Sangoku le héros de la série,, vous êtes dans la peau de votre héros.

Un essai ouvert à tous du 14 octobre au 18 octobre 2016 remplace un long discours. Vous, avec la possibilité de créer votre personnage de A à Z, êtes un « policier du temps » inhabituellement puissant pour maintenir le cours des événements de la saga Dragon Ball Z menacés d’être modifiés par des vilains de la série.

Serveurs sous le choc

Graphismes Xenoverse 2
L’accès à l’essai était loin d’être évident. En défaut : la fiabilité inquiétante des serveurs « XENOVERSE » …

A quelques semaines de la sortie définitive de Dragon Ball Xenoverse 2 arrêtée au 28 octobre prochain, Bandai Namco Games prend le risque de partager une part d’un travail désormais définitif où les seules modifications prendront la forme de rustines correctives (« Patchs »). Après avoir proposé des jeux de cartes, d’action-aventure voire de rôle, Dragon Ball Xenoverse 2 poursuit l’identité d’un jeu massivement multijoueur (MMO) à découvrir en ligne ou bien seul (Sans abonnement PSN +, la Bêta fonctionnait « Hors-ligne ».) à condition d’avoir accès aux serveurs XENOVERSE et, au minimum, une connexion internet. Syndrome visiblement persistant, les problèmes déjà rencontrés dans le premier jeu paru se réitèrent volontiers pour un premier rodage public. La formule panse-plaie « Ca ira, tu verras » étant de mise, la période de test s’est remise sur ses deux pieds in-extremis au cours d’un 3e jour de test. Détail d’autant plus gênant lorsqu’un épisode #2 s’engage sur la voie d’une nouveauté et d’être, cette-fois-ci, développé uniquement sur des supports derniers cris. (PS3 et Xbox 360 ne font plus partie des contraintes de développement.)

Mise en scène gagnante

Interet Xenoverse 2
De mémoire, depuis le controversé Dragon Ball Z Burst Limit, la mise en scène n’avait pas été aussi agréable à suivre en étant à la fois revisitée et capable d’être suivie avec facilité.

Esthétiquement net, Dragon Ball Xenoverse 2 bénéficie d’une mise en scène dynamique issue d’un scénario singulier. Un point bien accueilli malheureusement cloîtré à l’assemblage des cinématiques. En dehors des séquences programmées fidèles au caractère explosif du dessin animé, les combats pâlissent à vue d’œil. Non seulement par comparaison à des introductions réussies, là où la nouveauté réussit à creuser sa place, les affrontements, eux, se contentent d’un minimum navrant.

Duels en perte de vitesse

Battle of Z Xenoverse 2 Exemple
Le soin des adverses, le partage de Ki lors d’attaques surpuissantes contre des ennemis gigantesques … Peu de doutes sont possibles : des mécanismes hérités de Dragon Ball : Battle of Z ont été reprises, les défauts gênants du jeu avec.

Tous les outils pour des confrontations réussies sont présents : les combos sortent facilement, les poursuites emblématiques se déclenchent aisément, les attaques énergétiques nécessitent d’appuyer sur une gâchette et une touche. Tout le problème réside dans des actions séquences, répétitives et inintéressantes. D’une personnalité à l’autre, inutile d’espérer des profils différents à l’exception des attaques surpuissantes de Ki. Pire encore : des années après la sortie de Dragon Ball : Battle of Z, des erreurs similaires se répètent avec des lourdeurs, la nécessaire envie de créer un jeu coopératif au détriment de la lisibilité, de la clarté et de la vivacité d’un jeu de combat. Sur scène, Bandai Namco Games préfère la multiplication des adversaires jusqu’à 6 maximum dans chaque camp, la volonté marquée reste non plus d’offrir une copie technique d’un jeu de combat mais d’un véritable remplissage sans véritables saveurs. Pensé ainsi, le système révèle sa suffisance au bout de premières minutes avant de lasser, définitivement.

Souriez, vous êtes sociables !

Beta Bonus Xenoverse 2
Une fois la progression arrivée quasi à son terme dans la Bêta, le champ des missions annexes s’étoffe … Et nous donnerait (presque) envie de découvrir l’intégralité des missions annexes dans le jeu définitif.

En se consacrant définitivement à l’identité d’un jeu de rôles massivement multijoueur, une autre épingle du jeu s’en sort avec mérites et intérêts quitte à être le premier centre de loisirs. Cottonville, votre aire de divertissements, reprend trait pour trait les lieux clefs de l’univers Dragon Ball à visiter en quelques déplacements : le tournoi Tenkaichi, le Dragon Shenron, le vaisseau de Freezer, l’école / université, la maison de M. Satan … La fibre nostalgique clairement visée fonctionne comme un extra assez dosé. Côté suppléments brillants voués à devenir des missions annexes à part entière, personnages, petites missions, demandes d’objets spéciaux en échanges de récompenses fonderont l’essentiel de votre passe-temps. La suite directe de vos réussites se célèbre par des gains de matériaux ou d’argent pour acquérir des éléments de personnalisation. (Dont des costumes issus des personnages célèbres ou incontournables de l’univers Dragon Ball Z.) Reste encore à observer la teneur des quêtes sur le long terme et, bientôt, à l’échelle du jeu complet.

Super Sayen Xenoverse 2
Les transformations s’insèrent aux techniques des personnages. Ne riez pas : certains jeux ne permettaient pas cette fonctionnalité, un comble dans l’identité de Dragon Ball Z.

En synthèse, Dragon Ball Xenoverse 2 perfectionne son aspect multijoueur sans parvenir à retranscrire totalement l’expérience vive et combattive tant démontrée dans les supports originaux de Dragon Ball (Mangas et dessins-animés confondus.). Sans bouleverser les lignes, on ne se surprendra pas à rêver à des créations plus techniques pour essayer finalement de retrouver les sillons d’un jeu de combat plus acceptable.


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