pourquoi les poils ?

OK, je sais c’est super moche, l’hiver l’aventage c’est que ça tient chaud, mais attention les odeurs que ça doit dégager l’été…

ON VIT AVEC DEPUIS QUE NOUS AVONS COMPRIS QU IL FALLAIT SE RASER.                        MAIS AU FAITE… POURQUOI SOMMES NOUS POILUS ???

Il y a plusieurs causes à cela : thermique, sexuelle et anatomique.

Tout d’abord, l’homme tient sa pilosité de la fourrure du singe duquel il descends. Sa première fonction est de servir d’isolant thermique contre le froid et aussi contre le chaud : la couche d’air comprise dans la couche de poils forme une bonne barrière thermique contre la perte de notre chaleur interne. Et ce, à l’image des doubles vitrages qui contiennent une couche d’air permettant de limiter la diffusion de chaleur et de faire de sérieuses économies d’énergie. Mais l’évolution nous a progressivement séparé de cette fourrure du fait que l’homme préhistorique en découvrant la chasse s’est mis à découper et à porter les fourrures d’animaux. Maintenant l’homme peut se passer d’une fourrure puisqu’il dispose de vêtement pour se protéger du froid. Les poils sont donc un vestige de notre fourrure passée que l’évolution n’a pas jugée utile de conserver.
Les parties de notre corps les plus poilues sont le pubis, la tête et les aisselles. Nous avons vu plus haut que les cheveux étaient un bon isolant pour protéger notre cerveau. Les animaux communiquent énormément avec des hormones volatiles : les phéromones qui ont une fonction sexuelle et sociale très forte. Par exemple, un chien marque son territoire en urinant et en déposant ainsi sa marque olfactive qui l’identifie et doit dissuader d’autre congénères d’empiéter sur son territoire. Les phéromones sont surtout produites par des glandes situées au niveau du pubis et des aisselles. Elles ont pour principale fonction d’attirer les congénères du sexe opposé. La pilosité permet de stocker et de disperser au mieux ces phéromones en raison de la géométrie fractale de la pilosité qui offre une surface de contact avec l’air optimum pour la meilleur dispersion possible.

Quant aux aisselles, outre leur utilité vis-à-vis des phéromones à l’identique du pubis en servant de diffuseur à hormones volatiles ; l’avantage lubrifiant des poils permet de limiter les frottements entre la peau du bras et celle du torse et ainsi d’éviter les irritations, kystes et autres…

Alors c’est pas beaucoup mieux comme ça ???