Au centre-ville de Sherbrooke, nous avons parcouru la principale rue commerciale, la rue Wellington.
La première chose qui frappe sur la rue Wellington, c'est malheureusement le calme... Pour une grande avenue commerciale, c'était pas mal désert, même par un splendide samedi après-midi... On note toutefois avec plaisir de vieux édifices avec marquises et enseignes à l'ancienne, ce qui donne un charme particulier à l'endroit.
La plupart de ces immeubles semblent dater du début 20e siècle, et ont su conserver pour la grande majorité, une grandeur certaine.
Quelques détails architecturaux n'ont rien à envier aux édifices plus connus du vieux-Québec ou du vieux-Montréal.
Le théâtre Granada encore en activité offre une programmation variée ; en plus des Dead Obies, de Lisa LeBlanc et du Caboose Band, ils affichaient aussi un spectacle de Louis-Jean Cormier, et, quelques jours après cette photo, le mouvement politique "Faut qu'on se parle" y tenait une rencontre publique.
Autre magnifique immeuble, très élégant avec ses lucarnes et son toit de cuivre en mansarde.
L'hôtel de ville, tout au bout de Wellington - et que l'on voit ici à travers des couleurs automnales - est un grandiose édifice, qui ne rougirait pas devant plusieurs parlements régionaux. On notera de part et d'autres de l'escalier principal, des bannières demandant la libération de Raif Badawi, et proclamant celui-ci citoyen de Sherbrooke.
Enfin, dernier mais non le moindre, le "His majesty' building" (Ça ne s'invente pas), nous rappelle, comme le font également les noms de rue et quelques églises anglicanes, que Sherbrooke a aussi un riche passé et historique anglais.
Je n'avais pas remarqué, lors de mon premier passage, l'édifice de sa majesté (notez le masculin, indiquant que l'immeuble date de l'époque de George VI), mais j'en avais capté l'entrée de côté, en dérobé:
On ne peut donc que déplorer l'absence d'une foule de passants et d'activités sur Wellington, sans trop comprendre pourquoi les gens préfèrent les centres commerciaux tout aussi banal et semblables les uns que les autres à une rue aussi distinctive que charmante. Heureusement, il y a sur Wellington encore plusieurs commerces, dont une bonne partie de beaux commerces locaux et indépendants, ce qui donne espoir pour le futur de cette rue à ne pas manquer si vous passez par Sherbrooke.
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