Le 27 et 28 septembre dernier, la marque automobile française Renault nous a invité à tester son nouveau Scenic. Outre le test du véhicule, c’est aussi l’occasion d’évoquer l’ensemble des progrès design réalisés autour du plus connu des monospaces. Les circuits organisés nous ont fait découvrir Bordeaux, sa région, mais aussi l’Hôtel Haitza et le nouveau stade de Bordeaux, entre autres.
Il y a aujourd’hui 20 ans, Renault innovait en créant le premier Scenic, avec lui le premier segment des monospaces compacts en Europe. Malgré l’arrivée des Crossovers, bousculant la stabilité des véhicules de segment C, Scenic maintient un équilibre de ses ventes qui avoisinent le million d’unités par an. Cela dit, pour ce nouveau véhicule, le principal enjeu a été de rompre avec le simple renouvellement d’une gamme.
Fondé sur un réel besoin, l’enquête client menée auprès des ménages souligne leur envie d’allier esthétisme et sportivité à un monospace ; avec pour scénario type, le père de famille souhaitant aussi se faire plaisir avec son véhicule familial.
Pour cette quatrième génération, le nouveau Renault Scenic se fonde sur les croisements du crossover et du monospace, d’où résulte une nouvelle typologie de véhicule. Bouleverser les codes d’une voiture iconique, renforcer son identité, lui donner un nouveau souffle tout en rendant la voiture pertinente sont les ambitions relevées par la marque.
En terme d’expression stylistique, la première exigence du designer extérieur, Jeremie Sommer, a été d’élargir les proportions de la voiture, tout en conservant le trait continu des monospaces Scenic. L’évidence à ensuite été de monter la voiture sur des roues de 20 pouces pour donner une cohérence à ce volume plus important. Le véhicule rehaussè gagne ainsi 4 centimètres de longueur, pour 2 centimètres de largeur et de hauteur par rapport au Scenic 3. Le grand Scenic, lui, gagne près de 23 centimètres.
Le pare-brise, plus étendu, répond à un triptyque sur la face avant permettant de gagner en luminosité et vision panoramique ; prolongeant le capot court pour une silhouette dynamique et propulsive que l’on retrouve dans le concept car R-space de la marque. La ceinture de caisse, elle, est caractérisée par une courbe sinueuse, avec un rebond sur l’arrière du véhicule, inédite sur un monospace.
S’agissant de la teinte, image du nouveau scénic, elle est directement inspirée du concept car R-space. Dans la stratégie design représentée par la fleur du cycle de la vie, le jaune correspond au pétale family, « L’idée était de faire une teinte à la fois vive, riche et chaleureuse» d’après Mathilde Bancon, designer couleur et matière chez Renault. La peinture bi-ton a été choisie pour accentuer les lignes distinctives du véhicule, le rendre plus sportif aérodynamique. La teinte noire disposée ça et là donne un coté plus chic et statutaire au monospace.
Le traitement du design d’intérieur se fait dans l’horizontalité, il leur a fallu élargir la voiture au maximum, avec la même configuration planche-panneau-porte que l’on retrouve chez le Renault Espace. La recherche de dynamisme et de sobriété s’est faite par le contraste des couleurs, tout en conservant les codes génétiques du monospace que sont la convivialité et le plaisir de vie à bord par le choix des matières.
La rupture stylistique intérieure de Maxime Pinol, designer intérieur chez Renault, vient également de la revalorisation du rôle du conducteur : l’ensemble des lignes du véhicule convergent vers ce dernier pour se prolonger vers les passagers. La sportivité et le partage se conjuguent notamment par la console R-link coulissante : une fois connectée à la planche de bord, le conducteur se retrouve encerclé, une configuration proche du «cockpit» pour laquelle il y a cette notion de plaisir de conduite. Lorsqu’elle est déconnectée, cette même console libère du rangement et de la connectique, pour une configuration plus familiale.
Les sièges composés d’une mousse plus fine à double densité, utilisée depuis la dernière génération des véhicules Espace, elle assure un siège plus compact et un meilleur maintient, au bénéfice de l’habitabilité du Renault Scenic.
Une configuration plus généreuse pour ce véhicule familial aux largeurs de coudes agrandies, des rangements aux capacités modulaires offrant un volume de chargement de 572 litres, avec notamment les ban- quettes arrières rabattables depuis l’emplacement du conducteur.
A noter, le véhicule est équipé d’un certain nombre de nouvelles technologies, telles que la fonction de re- mise à la ligne de conduite, l’alerte de détection de fatigue, le multisens composé d’un ensemble de modes de conduite. De plus, une visière transparente se place sous la vision du conducteur, renseignant la vitesse, mais aussi la distance réglementaire entre véhicules.
Les sièges composés d’une mousse plus fine à double densité, utilisée depuis la dernière génération des véhicules Espace, elle assure un siège plus compact et un meilleur maintient, au bénéfice de l’habitabilité du Renault Scenic.
Une configuration plus généreuse pour ce véhicule familial aux largeurs de coudes agrandies, des range- ments aux capacités modulaires offrant un volume de chargement de 572 litres, avec notamment les ban- quettes arrières rabattables depuis l’emplacement du conducteur.
Pour l’organisation de ces essais, Renault s’est associé à L’Hôtel Haïtza, lui aussi en rupture par son design. Construit en 1930 par le visionnaire Louis Gaume, l’établissement d’architecture néo-basque est le témoin privilégié de l’âge d’or et de l’essor de la Côte d’Argent. Animés par la volonté de préserver et de faire revivre l’esprit du lieu, Sophie et William Techoueyres souhaitent insuffler une seconde jeunesse à Haïtza. L’objectif : redonner à cet hôtel son panache d’antan, y accueillir leurs amis et faire découvrir l’art de vivre et les charmes de cette région qu’ils adorent.
Déjà à l’origine de la renaissance de l’Hôtel La Corniche, ils décident d’offrir une nouvelle vie à Haïtza par la réhabilitation signée Philippe Starck.
La sensation de dépaysement est accentuée par la transition volontairement radicale entre les différents espaces publics. « Haïtza n’est pas une nouvelle anecdote du Sud-Ouest ou du Bassin d’Arcachon. Ce n’est ni mièvre, ni charmant, mais chic et cosmopolite. Tout y est ‘‘artistique’’. Haïtza est l’évocation de l’idée de quelque chose, d’un lieu imaginaire qui aurait toujours existé, émancipé de toute matérialité. » selon Philippe Starck.
Merci à Renault et son équipe pour son invitation aux essais du nouveau véhicule.
Plus d’informations sur la marque : Renault (site officiel)
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