Alexandre Jardin en appelle au peuple. Quand on considère l'histoire, on voit la foule renverser des gouvernements : "printemps" et révolutions françaises. Ce qui émerge alors n'a rien à voir avec les idées des révoltés. Et Tocqueville l'a très bien dit.
Mais la "big society" a peut-être une utilité autre. Un exemple : l'échec scolaire. Pourquoi ne pas chercher s'il n'y a pas quelque part quelqu'un qui a trouvé une solution à la question, qui puisse s'appliquer au moins à un groupe notable de personnes ? D'ailleurs pas forcément une solution qui fasse qu'il n'y ait plus d'échec, mais que celui qui sort de l'école sans diplôme vive heureux. Ce type de solution pourrait être appliqué à un niveau de politique local. Il est probable que les questions qui nous ennuient le plus ressortissent à ce type de démarche. On pourrait aussi mener des expérimentations et apprendre de l'expérience des autres.
Peut-être est-ce que c'est ce que cherche à faire Alexandre Jardin ? Ou peut-être veut-il créer un mouvement suffisamment important pour pouvoir penser ce type d'expérimentation en grand ?