Je ne suis pas particulièrement une fan de Mark Wahlberg, les films que j’ai vu de lui ne m’ont pas marqué, quant Peter Berg il a réalisé des films plutôt sympa –Hancock, Du sang et des larmes– il a aussi commis Battleship. C’est en bonne fan de Teen wolf que j’ai été convaincu de voir Daniel O’Brien dans un registre différent. De plus la bande annonce m’avait bien plu, alors pourquoi pas !
DeepwaterSynopsis : D’après l’incroyable histoire vraie de la plus grande catastrophe pétrolière de l’histoire. La plateforme Deepwater Horizon tourne non-stop pour tirer profit des 800 millions de litres de pétrole présents dans les profondeurs du golfe du Mexique. Mike Williams, électricien sur la plateforme et père de famille, connaît les risques de son métier mais fait confiance au professionnalisme de son patron Jimmy Harrell. En revanche, tous se méfient de la société locataire de la plateforme dirigée par Donald Vidrine, qui ne pense qu’à son bénéfice. Lorsque cette société décide contre l’avis des techniciens de la déplacer trop rapidement, il sont loin de se douter que les 5 millions de barils sous leurs pieds sont prêts à exploser… Le seul courage de Mike et ses collègues suffira-t-il à limiter les dégâts et sauver ce qui peut encore l’être ?
Avis : Dans une des toutes premières scènes on nous montre de façon simple ce qui va se passer plus tard dans le film avec une canette de coca. Une explication simple pour une énorme catastrophe écologique et un drame humain. C’est plutôt bien trouvé.
Le début n’est pas palpitant, on nous présente tour à tour les principaux personnages et on apprend à connaître les lieux. Ce n’est pas un documentaire, mais le réalisateur s’attache tout de même à nous faire comprendre comment tout fonctionne et pourquoi ça va partir en vrille. Bien entendu très vite on sait ce qui va merder. Deepwater Horizon était une plate-forme de forage semi-submersible à positionnement dynamique. Elle repose désormais au fond de l’océan.
D’un seul coup tout s’enchaîne rapidement, on reste crispé à ses accoudoirs en retenant sa respiration. Les effets spéciaux sont vraiment impressionnant et on prend la mesure de la catastrophe. Le budget fut conséquent et cela se ressent. Même si le réalisateur opte pour une caméra immersive elle n’a pas pour autant la tremblote. C’est dynamique, le spectateur est au cœur de l’action.
A la fin petit hommage aux 11 membres du personnels qui sont morts cette nuit-là, ainsi qu’un rappel sur la suite de cette catastrophe. Les personnes responsables n’ont bien évidement pas été inquiété même après un procès, la côte a été ravagé par le pétrole, je me souviens quand ils en ont parlé à la télé et que BP n’a pas été inquiété plus que ça.
Ce n’est pas nouveau, pour de l’argent l’être humain est capable de la plus grande bêtise, ce qui est intolérable c’est que des vies humaines, animales ou végétales soient détruite pour lui. Pire ces richesses protègent ceux qui ont les mains sales. Deepwater diverti, mais le blockbuster essai aussi d’ouvrir les yeux du spectateur. S’il ne nous empêchera pas d’aller remplir notre voiture d’essence peut-être fera-t-il tout de même prendre conscience aux spectateurs du jeu dangereux dans lequel nous sommes.