Les Femmes Doivent Planter Trump

Publié le 19 octobre 2016 par Hunterjones
"Hillary is killing babies"
Vous l'entendrez dans ce lien qui montre bien l'écart mental qui sépare certains supporteurs de Donald Trump de la plupart des voteurs des États-Unis.
Vous le lirez en une et sur le net dans la sphère des têtes brûlées.
Hillary tue des bébés. Même pas des bébés phoques en plus!
Les États-Unis sont un champs de mines.

Trump devra être battu le 8 novembre prochain.
Il devra être associé à cette défaite qu'il a en sainte horreur, et ce, pour toujours.
Et celles qui ont le pouvoir de le mettre à genoux, ce sont les femmes des États-Unis. Les mêmes dont il ne respecte aucunement la dignité.
Les États-Unis sont devenus en peu de temps un endroit dangereux à vivre.
Pour quiconque.
Si vous avez la peau noire, vous courrez la chance d'être tiré en tout temps, sans justice réparatrice pour la famille par la suite. Si vous êtes hispanique, depuis Trump, vous courez la chance de voir une foule d'étudiants chanter "construisez un mur" pendant un match de son équipe de basket locale, puisque vous jouez pour l'opposition où les meilleurs joueurs sont justement hispaniques. Si vous êtes une femme, vous êtes une terre à conquérir physiquement et mentalement.

Jamais auparavant, une élection présidentielle n'aura été aussi sexuelle que celle de cette année. C'est tout à fait à l'image de notre époque. On a tout d'abord vu toute nue la femme de Donald, Embrassant d'autres femmes ou accueillant des étalons bien armés. On a entendu Donald sans relâche sur le comportement de sanglier en rut de Bill Clinton, fait connu depuis des lustres, amenant même 4 victimes des pulsions de Bill dans la campagne, un jour de débat. Rien à voir avec Hillary.
Maintenant on en sait davantage sur le même type de réflexes de la part de celui qui se croit tout permis. Sans compter que l'élection en soi, sera de nature sexuelle: Ce sera Elle ou lui?

Si on sépare le vote des femmes de celui des hommes, si on le sépare comme on sépare les toilettes, les femmes sont très largement en faveur d'Hillary. Le tableau sur la photo ci-contre montre que Trump n'est populaire que chez les hommes. 10 fois sur 13. Et qu'Hillary domine outrageusement chez le vote des femmes 13 fois sur 13.
Si seulement les femmes avaient droit de vote, comme seuls les hommes en avait le droit dans les années 1800, le tableau donnerait cette photo comme score final aux élections. En bleu, les Démocrates, en rouge, le sang de Trump.

Ne serait-il par merveilleux que les femmes assomment, anéantissent, pulvérisent celui qui les considère "sa propriété"? Elles en ont absolument le pouvoir, les jeunes et les moins jeunes.
GO GIRLS!
Le 8 novembre n'hésitez surtout pas à faire entendre vos voix.
27 milllions de voteurs seront des femmes. 20% des habitants des États-Unis ne savent pas encore pour qui voter. Parmi ceux-ci surtout des femmes. Trump leur fait peur et Hillary leur parait malhonnête.

Toutefois, historiquement, les femmes ont toujours préféré la peur à la malhonnêteté...
77% des voteurs pensent que les États-Unis sont dans la mauvaise direction. Ceci les place en symbiose avec le discours de Trump. 71 % des supporteurs de Trump n'ont pas de diplôme collégial contre 56  chez les supporteurs D'Hillary.
Je commence à verser dans la diarrhée de chiffres mais jetez un oeil sur le tableau si, à l'inverse, on ne faisait voter que les hommes, comme dans les années 1800. C'est tout ce qui est rouge sur la photo ici.

Rouge comme le sang qui coulerait dans les rues quand les pays étrangers en aurait assez de la constante hostilité de Donald Trump.
Quelle république de banane, dictature, promettait donc de placer son adversaire politique en prison, principalement parce qu'il était, justement, un simple adversaire politique, déjà?
Ah, oui, toutes.

Toutes les dictatures.
Si Trump est élu le 8 novembre prochain, celle des États-Unis aussi.
Et les hommes pourraient peut-être redominer leurs femmes comme dans les années 1800.
Troisième et dernier débat ce soir à Las Vegas.
Par la suite, faites vos jeux, rien ne va plus!