Cette année, le voici de retour avec Popp, comme pour réaffirmer pour son identité personnelle, l’artiste et l’homme n’étant qu’un. La pochette, aussi esthétique belle que, une fois discriminée l’objet pris en photo, perturbante, en est une preuve évidente : le visuel ne doit pas être un trompeur de la musique qu’il renferme ; pour autant, il ne s’agit pas non plus d’une illustration, la musique étant à écouter, seulement influencée par nous-mêmes, nos émotions, avec l’aide ou non de l’artiste l’ayant créée.
Ainsi, sorti sur son propore label Uovooo, Popp propose onze nouveaux morceaux (treize pour la version digitale, laquelle en contait même quatorze au tout début de la publication de l’album, cadeau oblige). Personnellement, j’avoue que la musique de Popp me plaît beaucoup. Malgré tout, et ne me lisez pas mal, il est certain que chaque titre exige des efforts, tant il propose des univers variés, riches. De là un risque possible, être trop vite lassés de tant de sonorités. En somme, il faut s’accrocher !
On l’aura compris, le constat final pour Popp est double : la beauté se confond avec l’abondance. Comme souvent, pour une œuvre, le temps permet de savoir ce que l’on retiendra. Je vous redirai dès lors dans quelques semaines ce qu’il en est pour moi, si Popp est un disque que l’on a plaisir à réécouté ou non. Dans tous les cas, je dois dire que les première écoutes se font le plus naturellement du monde, ce qui est déjà un excellent départ.
PS Si vous le souhaitez, l’un des onze titre, « Lo », est en téléchargement libre. Il permet, en quelques minutes, de cerner quelques aspects cher à Oval et, ainsi, d’en dévoiler quelques facettes. Mais quelques facettes seulement, d’un artiste qui a l’air particulièrement en grande forme.
(in heepro.wordpress.com, le 18/10/2016)
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