Oscar Scheller et sa bande forment le groupe anglophone Oscar. Ils étaient le 6 octobre sur la scène parisienne du Badaboum et c'était un concert inratable. On vous explique pourquoi.
Oscar at Badaboum, Paris - 6 oct 2016 @oscar_scheller @badaboumparis @soundofbrit #concert... https://t.co/SmZLhlmpHq pic.twitter.com/BSAmetEBlQ
- Emma-Jane (@emmahyphenjane) 6 octobre 2016
Derrière la musique d'Oscar, les années 80 (et le style qui accompagne les boys bands de l'époque), une pop follement classe et Oscar Scheller, 22 ans, qui fait faussement penser à Matt Berninger (The National) tant dans son attitude sur scène, grand et fin, qu'à sa voix grave et sourde, suintant de charme. Le groupe a sorti en juin un nouvel EP, Beautiful Words. La bande à Oscar a conquis le prestigieux label Wichita Recordings - qui a accessoirement déjà travaillé avec Bloc Party, Cheatahs et Best Coast. Entre autres.
Crooner londonien
Entendons-nous, Oscar donne la pêche pour la journée. Mieux qu'une cure de vitamines ou le café du réveil, Oscar Scheller sait comment animer la foule. Le Londonien donnait donc un concert au Badaboum à Paris en début de mois, après une date au Point Éphémère il y a presque un an. Les morceaux du nouvel album (7, au total) ont été joués pour la première fois à Paris, dans une salle presque pleine. Daffofil Days, une chanson pêchue du premier album n'a pas été épargnée de la setlist du concert. Et on se la remet pour le plaisir.
Keith Haring comme influence
Prenez garde, le bon goût n'épargne pas tous les artistes. Oscar n'est pas l'exemple de trop : il s'est pointé sur scène avec un sweat à l'effigie de Keith Haring et ses bonshommes fantastiques. Le grand brun nous fait penser à bien des égards au style de Morrissey des Smiths, le meilleur groupe de rock anglais des années 80. Ses chansons tiennent entre elles de bout en bout, à tel point que la transition ne se fait parfois pas entendre si les applaudissements ne venaient pas marquer la fin de chacune des chansons.
Le Badaboum a accueilli le temps d'un soir Oscar qui ne faisait qu'une date en France cette année. Et rien que pour ça, leur programmation mérite le coup d'œil. Penchez vous sérieusement sur la venue de Honne, le 5 novembre, et sur la date inévitable de cette fin d'année : Basile Di Manski et notre coup de cœur du moment tout droit venu de Manchester, Ménage à Trois pour une ambiance chill à souhaits, samedi 26 novembre dans l'antre du café-club le plus cool de Bastille.
Image à la Une : Oscar Scheller au Badaboum, photo par Emma-Jane Browne pour le siteSoundofBrit.