Tome 1 : L’étoile de la désolation
Auteur : Sunao Yoshida
Traducteurs : Chihiro Tagawa, Carole Renaudin, Patrick Honnoré
Éditeur : Hachette
Genre : Fantastique, Ado et Young Adult
Nombre de pages : 281
Sorti le 1er octobre 2008
4ème de couverture :
« Abel Nightroad part en mission dans la vieille ville d’lstvàn. Officiellement, il occupera les fonctions de prêtre de l’Église Saint-Matthias. En réalité, il est envoyé par le Vatican pour recueillir des informations sur une arme épouvantable » l’étoile de la désolation « . Le marquis de Hongrie, Gyula, qui l’a héritée de ses ancêtres, compte en faire un usage apocalyptique. C’est un être abject, un vampire assoiffé de violence, qui voue une haine farouche aux humains. Face à lui, Abel, accompagné de la séduisante Esther, se révèle un adversaire redoutable… »
Mon avis :
L’histoire :
L’abbé Abel Nightroad est muté à lstvàn. Il rencontre un jeune gars qui le bouscule dans sa précipitation et surtout à la vue de la patrouille qui s’approche. Le prête va apprendre à ses dépens qu’il y a un couvre-feu et qu’il n’a pas le droit de se trouver à l’extérieur à cette heure. Son comité d’accueil est le colonel Radcon un milicien particulièrement cruel et sadique et surtout sans scrupule. Son agression est interrompue par l’arrivée du marquis de Hongrie. Curieux et suspicieux quant à la raison de la venue du prêtre à l’Église St Matthias, celui-ci l’invite dans sa fabuleuse et luxueuse villa. Contraint d’accepter il va vite s’apercevoir qu’il est tombé juste au bon endroit pour sa mission. Guyla se montre particulièrement cruel, malfaisant et sans l’intervention de Sœur Esther, Abel risquait d’y passer. Mais qui est Sœur Esther ? Cette jeune femme séduisante n’a pas fini de surprendre par ses capacités, le prête Abel Nightroad.
Les personnages :
L’abbé Abel Nightroad : Il est grand, très mince, d’apparence plutôt chétive, un peu mou, pas très dégourdi… Dès le départ on se dit qu’il ne va pas faire le poids face aux brutes du marquis et au marquis lui-même. En fait il joue son rôle à merveille, c’est un agent spécial de l’Ax du Vatican, envoyé dans cette contrée dévastée pour détruire une arme (l’étoile de la désolation) capable d’anéantir tout ce qui s’opposera au Marquis. Cette arme peut facilement détruire une ville entière.
Sœur Esther : Esther est une jeune femme rentrée dans les ordres à St Matthias mais pas seulement et elle sera d’un grand secours pour l’abbé. Cette jeune femme est séduisante et surprenante, dotée d’une volonté farouche de défendre les êtres humains face au monstre le Marquis Gyula. Elle aura aussi son lot de surprise, elle doutera du bien fondé de ses actions, mais toujours résistera en elle cette détermination de sauver les hommes face à la cruauté des vampires.
Le Marquis de Hongrie, Gyula : il est cruel, sans pitié mais surtout il est rongé par la vengeance, il éprouve une haine, une répulsion envers les humain sans pareil… il affame le peuple de lstvàn et l’asservit pour finalement se servir d’eux comme garde-manger. Pourquoi agit-il ainsi ? parce que c’est un vampire, non ! pas seulement… il faudra faire un petit bond en arrière d’une centaine d’années pour comprendre la raison de sa folie.
Ensuite on a le colonel Radcon, la brute épaisse avec le cerveau grillé, il commande la milice et il se délecte de la souffrance qu’il provoque… Dans la milice, Tres Iqus est un personnage étrange et tellement froid dans l’exécution de sa mission, ce personnage, vous verrez, est bluffant !!
La Plume, le Scénario :
Je suis entrée direct dans l’histoire entre la milice qui brutalise un abbé et l’arrivée du train du Maître, l’auteur nous plonge dans ce carnage sans concession. J’avoue qu’au début l’air chétif et benêt du prêtre m’a un peu agacé. L’auteur a bien ménagé son effet. Avec Radcon, il arrive à nous faire détester le personnage rien qu’avec de fines descriptions de ses agissements, ça devient viscéral ce type est un brutos détestable… avec le Vampire c’est tout autre chose, il est repoussant car cruel et démoniaque, il suffit d’un petit retournement de situation et l’auteur arrive à insinuer dans notre esprit un léger doute … était-il vraiment comme ça avant (euh .. avant quoi ? ben faut lire le livre si vous voulez savoir, comptez pas sur moi pour vous le dire !!😀 )
En finissant ce roman, je me suis dit « il faut absolument que je lise les mangas… eh oh !! surprise à la fin du livre, on retrouve des planches de manga🙂
Pour finir le style est cash, l’histoire posée, les personnages sont brut de décoffrage et malgré nos suppositions, l’auteur glisse un petit doute complètement insidieux …
En bref :
Un chouette roman qui donne envie de lire les mangas !!!