Et si je refuse, je n’aurai pas de prime de fin d’année

« Volontaires pour travailler plus pour gagner plus ? »

A l'aune des déclarations et des votes des uns et des autres, s'est fait jour un message unanime du patronat et des droites (PS, LR, FN) :

« Si tu estimes ne pas gagner suffisamment, dis-toi bien que tu ne devrais pas te plaindre. D'une part, parce qu'il y a des quidams au chômage qui aimeraient être salariés à ta place. D'autre part, parce que tu ne travaillent pas beaucoup. »

En effet, il faut prendre exemple sur "nos" capitaines d'industrie, ces milliardaires à aduler plutôt qu'à jalouser ou, pire, à haïr. Ces énormes grands patrons - comme nous le rappelle l'ami Pensezbibi - sont des bourreaux de travail tant dans leurs affaires que dans le domaine culturel (pléonasme).

Alors, plutôt que de te contenter de travailler entre 35 et 60 heures (spéciale dédicace à El Khomri) par semaine, retrousse-toi enfin les manches. Cela tombe bien, le ni gauche ni droite Macron, alors dans un gouvernement de droite PS (re-pléonasme) et sous la présidence d'un gars dénué de parole et de principe, a fait passer sa loi via la procédure du 49-3.

Sauf que... ! Grâce à la loi Macron, la banalisation du travail dominicale est telle que l'exception au repos dominical est devenue la règle. Par conséquent, quand l'exceptionnel se généralise et devient en quelque sorte la norme, les contreparties s'évaporent. Et le volontariat, comment dire ?

Ce que dit cette salariée :

« On travaille déjà tous les samedis. Et on joue le jeu pour Noël et les jours fériés. Mais je vois quand mon enfant, si je travaille le dimanche ? (...) Et si je refuse, je n’aurai pas de prime de fin d’année. »

Et les droites (PS, LR, FN) et le patronat de lui répondre en cœur : fainéante, populiste !