⭐ Passion Tome 1 : Priest de Sierra Simone
Broché : 480 pages
Editeur : Milady
Date de sortie : 18 Mars 2016
Collection : Romantica
Langue : Français
ISBN-10 : 2811216898
ISBN-13 : 978-2811216894
Prix Editeur : 16€90
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
« Brûlant comme un péché mortel. » Lauren Blakely
Tyler Anselm Bell a vingt-neuf ans et il est beau comme un dieu. Mais il a fait voeu de chasteté en devenant prêtre. Mais la chair est faible et l’homme de foi succombe aux charmes d’une jeune femme qu’il possède sur l’autel de l’église dans laquelle il officie. Malgré sa conscience tourmentée, force est d’admettre que l’amour charnel lui procure des joies insoupçonnées, et si c’était à refaire, le père Bell n’hésiterait pas. C’est le drame de cette confession : comment obtenir la miséricorde quand on est prêt à se damner pour quelqu’un ?
⭐ Mon avis
Quand on convoque la spiritualité avec la sensualité cela doit être avec doigté et respect, un pari réussi par Sierra Simone. Je vais donc moi aussi redoubler de circonspection pour vous parler de ce très beau livre hautement transgressif. Car quand je vois dans cette histoire un fantasme, de la luxure à l’état pur, du licencieux à l’état brut, j’imagine bien que d’autres pourraient y percevoir une offense au catholicisme. Et je le comprends.
Le Père Bell, un très bel homme de 29 ans, officie dans l’église de la ville de Weston depuis 3 ans. Durant ce temps, il s’est dévoué corps et âme pour laver cette institution de faits innommables ayant eu lieu des années plus tôt. Pour lui, prêcher la parole de Dieu est une mission sacrée autant qu’un dessein intime et rien ne pourrait l’en détourner. Sauf peut-être cette voix langoureuse et tourmentée qui se glisse dans le confessionnal pour avouer ses péchés. Une voix qui l’ensorcelle autant qu’elle éveille en lui un désir éteint depuis longtemps.
Cette voix tentatrice qui résonne en lui est celle de Poppy, une femme délicieusement sulfureuse à la bouche rouge comme le péché. Et si au départ Tyler Bell ne la voit pas, ce sont les mots outrageusement crus et impurs qui invitent dans le confessionnal une charge érotique extrême. De là, le célibat forcé du jeune prêtre va être mis à rude épreuve, car face à cette femme qu’il sera amené à voir et à revoir il est prêt à être éternellement damné.
L’idée de la femme libérée et de l’ecclésiastique dévoyé a quelque chose de fortement fantasmatique. Car il est évident qu’un homme qui transgresse un interdit et rompt ses vœux pour une femme qu’il désire ardemment, cela ne peut être autrement qu’avec passion, dans un feu de pulsions primales. Et puis il faut dire que le père Bell n’a pas toujours était un saint homme. Il va aisément retrouver la main dans des pratiques des plus coquines.
« – Poppy, dis-je d’une voix menaçante, tu es venue te confesser sans petite culotte ? »
Je ne vais pas vous faire avaler des couleuvres, certaines scènes délectables certes, sont vraiment osées. Je dirais même délibérément et audacieusement scandaleuses, car elles revêtent un caractère profane en détournant des objets cultuels à des fins sexuelles. Et je pense, objectivement, que cela peut-être choquant. Mais au-delà de ce parti pris assumé, Sierra Simone décrit magnifiquement les ébats et les élève à un niveau presque métaphysique. Elle invoque à la fois le beau et le divin dans l’union de deux êtres mus par l’amour. Elle sublime l’acte de chair comme s’il était le premier de la création.
Mais derrière ces actes, ces sacrilèges, il y a toute une réflexion sur le combat intime que mène l’homme de Dieu, entre sa foi, ses affres et ses désirs. On ne peut qu’être touché, envoûté même par cet homme tiraillé, empli de compassion et de pensées impures. Son soliloque est ponctué de quelques rares passages de Poppy, cette femme séductrice qui détourne Tyler de son sacerdoce. C’est un personnage instruit et altruiste qui pourtant oscille entre égoïsme et empathie. On apprend à la tolérer puis à l’apprécier énormément. L’auteure dépeint un couple de personnages très fouillés, faits de force et de faiblesse, honnêtes dans leurs émotions et leurs convictions.
C’est aussi avec beaucoup sincérité que l’auteure amène la question de la morale – sans être moralisatrice – et de l’inhérente culpabilité liée au sexe. Elle aborde également l’aspect sombre de l’église ; les abus commis et couverts en son sein même. Une question brûlante traitée sobrement, en retenue.
Passion est une romance érotique qui trouble et délecte en même temps, car elle est transgressive, jouissive. Et si ce livre est un petit sacrilège, j’ai aimé me prélasser dedans. Faute avouée est à moitié pardonnée, non ?
⭐ Passion Tome 1 : Priest de Sierra Simone
Broché : 480 pages
Editeur : Milady
Date de sortie : 18 Mars 2016
Collection : Romantica
Langue : Français
ISBN-10 : 2811216898
ISBN-13 : 978-2811216894
Prix Editeur : 16€90
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
« Brûlant comme un péché mortel. » Lauren Blakely
Tyler Anselm Bell a vingt-neuf ans et il est beau comme un dieu. Mais il a fait voeu de chasteté en devenant prêtre. Mais la chair est faible et l’homme de foi succombe aux charmes d’une jeune femme qu’il possède sur l’autel de l’église dans laquelle il officie. Malgré sa conscience tourmentée, force est d’admettre que l’amour charnel lui procure des joies insoupçonnées, et si c’était à refaire, le père Bell n’hésiterait pas. C’est le drame de cette confession : comment obtenir la miséricorde quand on est prêt à se damner pour quelqu’un ?
⭐ Mon avis
Quand on convoque la spiritualité avec la sensualité cela doit être avec doigté et respect, un pari réussi par Sierra Simone. Je vais donc moi aussi redoubler de circonspection pour vous parler de ce très beau livre hautement transgressif. Car quand je vois dans cette histoire un fantasme, de la luxure à l’état pur, du licencieux à l’état brut, j’imagine bien que d’autres pourraient y percevoir une offense au catholicisme. Et je le comprends.
Le Père Bell, un très bel homme de 29 ans, officie dans l’église de la ville de Weston depuis 3 ans. Durant ce temps, il s’est dévoué corps et âme pour laver cette institution de faits innommables ayant eu lieu des années plus tôt. Pour lui, prêcher la parole de Dieu est une mission sacrée autant qu’un dessein intime et rien ne pourrait l’en détourner. Sauf peut-être cette voix langoureuse et tourmentée qui se glisse dans le confessionnal pour avouer ses péchés. Une voix qui l’ensorcelle autant qu’elle éveille en lui un désir éteint depuis longtemps.
Cette voix tentatrice qui résonne en lui est celle de Poppy, une femme délicieusement sulfureuse à la bouche rouge comme le péché. Et si au départ Tyler Bell ne la voit pas, ce sont les mots outrageusement crus et impurs qui invitent dans le confessionnal une charge érotique extrême. De là, le célibat forcé du jeune prêtre va être mis à rude épreuve, car face à cette femme qu’il sera amené à voir et à revoir il est prêt à être éternellement damné.
L’idée de la femme libérée et de l’ecclésiastique dévoyé a quelque chose de fortement fantasmatique. Car il est évident qu’un homme qui transgresse un interdit et rompt ses vœux pour une femme qu’il désire ardemment, cela ne peut être autrement qu’avec passion, dans un feu de pulsions primales. Et puis il faut dire que le père Bell n’a pas toujours était un saint homme. Il va aisément retrouver la main dans des pratiques des plus coquines.
« – Poppy, dis-je d’une voix menaçante, tu es venue te confesser sans petite culotte ? »
Je ne vais pas vous faire avaler des couleuvres, certaines scènes délectables certes, sont vraiment osées. Je dirais même délibérément et audacieusement scandaleuses, car elles revêtent un caractère profane en détournant des objets cultuels à des fins sexuelles. Et je pense, objectivement, que cela peut-être choquant. Mais au-delà de ce parti pris assumé, Sierra Simone décrit magnifiquement les ébats et les élève à un niveau presque métaphysique. Elle invoque à la fois le beau et le divin dans l’union de deux êtres mus par l’amour. Elle sublime l’acte de chair comme s’il était le premier de la création.
Mais derrière ces actes, ces sacrilèges, il y a toute une réflexion sur le combat intime que mène l’homme de Dieu, entre sa foi, ses affres et ses désirs. On ne peut qu’être touché, envoûté même par cet homme tiraillé, empli de compassion et de pensées impures. Son soliloque est ponctué de quelques rares passages de Poppy, cette femme séductrice qui détourne Tyler de son sacerdoce. C’est un personnage instruit et altruiste qui pourtant oscille entre égoïsme et empathie. On apprend à la tolérer puis à l’apprécier énormément. L’auteure dépeint un couple de personnages très fouillés, faits de force et de faiblesse, honnêtes dans leurs émotions et leurs convictions.
C’est aussi avec beaucoup sincérité que l’auteure amène la question de la morale – sans être moralisatrice – et de l’inhérente culpabilité liée au sexe. Elle aborde également l’aspect sombre de l’église ; les abus commis et couverts en son sein même. Une question brûlante traitée sobrement, en retenue.