Nouvelle édition du rendez-vous culturel " 1 livre, 1 film, 1 série " ! Je continue ces billets avec beaucoup de plaisir, d'autant plus que ça a l'air de vous plaire et d'inspirer certaines blogueuses. Encore une fois, j'ai décidé de vous parler des choses que j'ai aimées mais également celles que j'ai moins aimées.
Comme quoi. On peut se sentir grosse, être percluse de TOC, n'être attirée que par des salauds, entretenir une relation complexe avec ses règles douloureuses et le pâté de foie, et devenir, malgré tout, la " voix de sa génération ". Lena Dunham, créatrice de la série Girls, passe en revue les vingt-huit années passées à devenir Lena Dunham. Ce qui implique un certain nombre d'échecs, de bourrelets et de boulots minables... Mais il faut sourire un peu, pour être " ce genre de fille " !
Il y a quelques mois, je suis tombée totalement par hasard sur Not that kind a girl, de Lena Dunham. Pour celles qui ne la connaissent pas, il s'agit de la créatrice (scénariste, actrice principale et productrice) de la série irrévérencieuse Girls. Aimant beaucoup la série et le style de Lena Dunham, j'ai été intriguée par ce livre. Et encore plus par le pitch. Cet anti-guide à l'usage des filles d'aujourd'hui me semblait prometteur mais il a été en-deçà de mes attentes.
Je dois même vous avouer que je n'ai lu qu'une cinquantaine de pages. Je n'ai pas accroché. Quand j'étais plus jeune, je me forçais à finir tous les livres que je commençais. Même les pires ( coucou L'Odyssée d'Homère ^^). C'était absolument inenvisageable de ne pas aller au bout d'un roman. Aujourd'hui, mon avis est différent. Consciente de ne pas avoir assez d'une vie pour lire tous les ouvrages du monde, je ne veux plus perdre de temps sur un livre qui ne me plait pas. Alors je passe au suivant. J'ai eu l'impression de n'avoir que les travers de Lena Dunham et tous ses côtés chiants.
Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ? Suite à la publication d'une étude qui annonce la possible disparition d'une partie de l'humanité d'ici 2100, Cyril Dion et Mélanie Laurent sont partis avec une équipe de quatre personnes enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l'éviter. Durant leur voyage, ils ont rencontré les pionniers qui réinventent l'agriculture, l'énergie, l'économie, la démocratie et l'éducation. En mettant bout à bout ces initiatives positives et concrètes qui fonctionnent déjà, ils commencent à voir émerger ce que pourrait être le monde de demain...Voilà un documentaire qu'il me tardait de voir depuis très longtemps ( depuis que j'ai entendu parler de ce projet) ! Déjà, il est co-réalisé par Mélanie Laurent que j'adore. Je sais que beaucoup de personnes la détestent mais moi je suis totalement admirative de son parcours. Elle m'a émue aux larmes dans " Je vais bien, ne t'en fais pas ", m'a bluffée sur scène dans la pièce de théâtre " Promenade de santé " de Nicolas Bedos, m'a fait kiffer avec son premier opus musical " En t'attendant " et beaucoup intriguée avec ses réalisations.
Au-delà de voir apparaître le nom de Mélanie Laurent, le sujet en lui-même est ultra intéressant. On suit une équipe qui fait le tour du monde pour trouver des solutions capables de sauver les prochaines générations. Ils se rendent dans 10 pays dont la France, le Danemark, La Finlande, l'Inde, la Belgique, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, etc. Un vrai tour du monde de savoirs et de connaissances.
Le documentaire - très bien réalisé et rythmé - est particulièrement riche en informations et interviews. Il se compose de différentes parties qui s'articulent très bien entre elles. Ce n'est pas le docu à regarder pour se détendre, mais c'est clairement LE docu à regarder. Que vous ayez conscience de certaines choses ou pas, ce film est un indispensable. Pas étonnant qu'il ait obtenu le César du meilleur documentaire !
Les péripéties de Tessa, une adolescente rebelle, qui déménage, à son grand malheur, avec son père de New York à une banlieue huppée qui représente tout ce qu'elle déteste. Elle se fait rapidement une amie dans son lycée, bien qu'elle soit un peu étrange, mais aussi une ennemie, dont la mère, Dallas Royce, est une femme avec des lèvres géantes et des seins énormes et faux...Conseillée par ma petite sœur ( c'est mon nouveau guide séries ^^), " Suburgatory " est une série américaine qui date de 2011 avec Jeremy Sisto et Jane Levy. J'ai surkiffé cette série qui a su répondre à mes envies du moment, à savoir un format court (20 minutes), des acteurs chouettes, des personnages limite caricaturaux, de la légèreté, des blagues, des bons sentiments, une ambiance bien " clichés américains ", etc. Malheureusement, le programme a déjà été annulé et il n'y a que 3 saisons. Mais 3 saisons que j'ai englouties à une vitesse folle. Dans les derniers épisodes, j'étais juste dégoûtée de la fin imminente, comme si j'allais devenir orpheline de série.
" Suburgatory " a été ma petite gourmandise dès que j'avais un petit créneau de libre... L'actrice principale Jane Levy qui interprète l'ado Tessa Altman est ultra mignonne et développe une belle relation avec son père. Ce n'est clairement pas la série du siècle mais ça fait du bien ! C'est satirique, émouvant et charmant ! Rappelons également qu'un nombre élevé de saisons ne garantit pas forcément une série de qualité. J'éviterais de dresser la liste de toutes les séries qui auraient franchement dues s'arrêter plus tôt. 3 saisons, c'est plutôt pas mal finalement !