Episode 5. L’assassin assassiné

Publié le 14 octobre 2016 par Sheumas

rappelait Jean Ferrat. " Je ne chante pas pour passer le temps " Il arrive parfois que la chanson s'engage et que les mots qu'elle monte au bout de la corde (vocale !) soient des " pistolets chargés ". Alors, le chanteur qu'on croyait cigale, en santiags et en jean, guitare sur le dos, se met à grincer.

" Aucun dieu ne m'apaisera, j'aurai ta peau, tu périras ! "Les premières notes sont appuyées, mélancoliques et graves. Par la fenêtre ouverte, chez un voisin, Sardou en chemise noire, poignet de maquignon, secoue le chiffon rouge : " Moi, je ne suis qu'un musicien... " se penchent Tonton et Badinter. Très solennel, visage grave devant " l'établi magique ", Julien Clerc s'interroge : " Lorsque le couteau est tombé, le crime a changé de côté... " " Au dessus de la fenêtre "

" Ajuster les mots à ma musique... " Et pourtant, la chanson continue. La chanson continue, car elle a quelque chose à dire et à ajouter ! " Chanter un silence... Paroles et musique de personne. J'ai refermé le piano... "Difficile de reprendre la parole après Victor Hugo. " Cette tête de l'homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la, arrosez-la, fécondez-la, utilisez-la : vous n'aurez pas besoin de la couper "... Chez Julien, on lit des livres de Giono ou de Hugo, " le Dernier jour d'un condamné " ou " Claude Gueux ".

" on ne peut certains jours, écrire des chansons d'amour ". tombe sur le travail, " un grand dais noir ", Le soir, " Et puis ensuite, ça va très vite, le temps que l'on vous décapite ". Le message est relayé. L'articulation des mots devient note, ton, émotion... La musique comme le couteau, hésite, balance, élève...

, mais il y a eu ce cri. " Femmes, je vous aime " Plus tard, il y aura