Je vous avais annoncé la semaine dernière que je partagerai un lien-interview sur le storytelling avec vous : l’interview a été publiée dans Epoch Times sous le titre “Le storytelling n’a pas pour but de divertir mais de partager des idées”. Merci d’avoir été intéressé par mon approche du storytelling.
Cette semaine, je voudrais vous parler de la matrice. Non, pas de la matrice - épine dorsale du storytelling : je parle déjà de cette matrice du storytelling là ailleurs. Ici, je veux parler de la matrice telle qu’elle est décrite dans le film Matrix. Et je ne veux pas parler du storytelling du film (même si, effectivement, l’histoire conçue par le scénariste est très intéressante).
Non, la matrice dont je veux vous parler est celle d’Elon Musk. Vous savez : le patron de Tesla Motors, que beaucoup considèrent comme le digne héritier visionnaire de Steve Jobs, peut-être même à une échelle plus grande encore. Et bien, voilà pas qu’Elon Musk est persuadé que nous vivons dans une matrice similaire à celle du film Matrix, c’est à dire dans une simulation du monde réel. Il finance la recherche dans le but de comprendre (et peut-être sortir) de cette matrice.
Elucubrations ? Il n’est pas le seul à croire cela. Et si on ne prend pas la chose littéralement, il y a du sens dans cette croyance.
En quoi notre storytelling, l’histoire que nous vivons est-elle une matrice ?
J’ai fait la connexion en lisant un commentaire hurlant à la manipulation sous une publication d’annonce du lancement du club du marketing émotionnel. Emotions = manipulation, donc. Elle est là, la matrice, dans cette illusion. Nous continuons à vivre dans l’illusion que les émotions doivent être contrôlées pour que nous puissions prendre des décisions rationnelles. C’est oublier tous les travaux d’un Daniel Kahneman et d’un Antonio Damasio. Oui, la rationalité est une illusion, et y rester attaché malgré les résultats des recherches qui le prouvent, c’est vivre dans une matrice.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble