#Mélenchon l’insoumis, à l’ombre du Grand Méchant #Poutine #JLM2017

Publié le 12 octobre 2016 par Mister Gdec

Une épreuve de vérité, en effet…

Trop, c’est trop. Overdose de Méluche qui, de loin en loin, ne cesse de forcer mes lèvres à s’approcher du sac à vomi. La dernière fois, c ‘était à propos de cette polémique ridicule de Sarkozy sur les gaulois (de souche ? je souris… les cloportes), dont je ne sais pour quelle raison obscure il tenait absolument à sucer la roue en s’adonnant lui aussi au sport favori des identitaires : le roman national. J’ai dit alors ce que j’en pensais. Il revient cette fois avec l’une de ces marottes dont une certaine gauche a le secret : ce qui ressemble fort à de l’adoration poutinienne. Un reste de la glorieuse époque du communisme roi ? j’exècre cela. Jugez sur pièce :


Que nous dit-il ? A propos de la non-venue de Poutine (ce dont personnellement je me félicite, car il n’est pas le bienvenu, et j’explique notamment pourquoi ici), voilà ce qu’il dit de Hollande :

 je désapprouve ce qu’il est en train de faire qui est totalement contraire aux intérêts de la France.

De quel droit parle-t-il en notre nom ? Par qui a-t-il déjà été élu ? Pas par moi. Et même pas par ces fidèles, puisqu’il s’est tranquillement auto-désigné. Le voilà donc déjà président d’un pays qui n’en veut pas puisqu’il est clair qu’il ne sera pas élu, avec une base à 15 % environ d’électeurs, et je suis généreux. En outre, voilà un comportement qui de fait est bien contraire à la logique des « insoumis » de Mélenchon et de sa constituante, que je connais bien pour y avoir participé autrefois ¹, puisqu’en aucun cas il ne devrait décider dans son coin, mais consulter sa base avant de prendre une décision. Ses ouailles sont-elles d’accord dans leur majorité avec cette position étrangement complaisante avec la Russie ? Lui ont-elles donné mandat, sur un sujet aussi grave ? Le voilà encore une fois pris en flagrant délit de personnalisation de la vie politique, lui qui se comporte si souvent en leader maximo qui tente invariablement de terroriser les journalistes, comme on en a encore eu la preuve ici, où il le fait taire sans autre espèce de ménagement avec une violence qui m’est personnellement insupportable. Je connais trop bien ce genre de méthodes probablement enseignées dans des écoles de mouvements groupusculaires marxisants. Pour lui, il valait mieux inviter les russes « plutôt que de créer des incidents diplomatiques« . La peur,  alors, pour argument politique ? je ne savais pas… A mon sens, l’indépendance de notre pays serait pourtant bien davantage garantie par un positionnement politique international plus déterminé à ne s’aligner sur AUCUN bloc dominant, et à résister contre toute tentative d’aliénation. Ce n’est pas ce que nous dit Mélenchon, qui se fait le porte-voix d’une obsession bien connue à gauche du PS :

Nous sommes totalement alignés sur les états unis d’Amérique.

Nous y voilà. Le cœur même du problème que j’ai, à la fois avec Mélenchon  et avec toute cette gauche qui trouve préférable de se jeter dans les bras de cette ordure fasciste qu’est Poutine pour éviter de se voir suspect de complaisance avec l’ennemi absolu…  On sait en effet, dans cette gauche là, se faire peur avec ce diable de confort que sont les states. Vous savez, cet ogre de la fable gauchisante (mais tout le monde il est vrai n’a pas eu la chance d’avoir eu des parents communistes…), terrorisant les enfants et les menaçant de finir à Guentanamo s’ils ne finissent pas leur dessert… Une culture, une atmosphère, un sentiment… Pathétique. Cela n’est pas de la politique, mais de la croyance. Pourtant, pour Monsieur Mélenchon, poursuivant sa logique, toujours basée sur la peur sous adjacente qui l’anime visiblement (une génération où, en effet,  on est encore marqué, même si c ‘est à juste titre, je comprends cela, par la dernière guerre, et ses séquelles),   « il valait mieux inviter les russes plutôt que de créer des incidents diplomatiques ».

Réagissant au comportement international que Mélenchon prête à  Hollande à propos de la Russie, il l’accuse de changer d’orientation comme de chemise, et déclare :

Cela n’est pas sérieux, surtout en menaçant Monsieur Poutine de l’envoyer au tribunal pénal international.

Le journaliste:  » Est-ce que vous contestez les crimes de guerre imputables à la Russie ? »

Réponse « tout ça se sont des bavardages ».

Non Monsieur. Tout ça, ce sont des morts. Et j’ai eu beaucoup de mal à poursuivre le visionnage de cette vidéo… Devoir oblige. Poursuivons :

« il faut que la France cesse d’être le petit répétiteur des états unis d’Amérique »

Répétons le encore, nous n’avons pas entendu… Une obsession, je vous dis. Et quand Michel Grossiord a le malheur de lui rappeler qu’en février, il a déclaré « je pense que Vladimir poutine va régler le problème en Syrie » et qu’il lui demande « Vous le pensez toujours ? », Monsieur s’emporte, s’énerve, se fait menaçant… Pourtant, sa ligne de conduite vis à vis de la Russie, et de son tsar indétrônable, est visible, presque palpable,  à l’image :  Il a peur, en insistant lourdement à plusieurs reprises :

« il y a un risque de guerre généralisée en Europe, en Europe aussi ! »

Si l’on est sous l’emprise de la peur, on n’est pas dans un positionnement politique, mais sous l’emprise du terrorisme que sait si bien insuffler Poutine…  je ne suis pas de ceux qui s’abaissent devant le terrorisme, d’où qu’il vienne. Pas plus celui-là qu’un autre.  Et je suis au moins aussi attaché que Mélenchon à la paix. Mais pas à n’importe quel prix, et certainement pas celui de l’intimidation, ou de la compromission. Laisser venir Poutine en France ? #NotInMyName. Pas plus Poutine que tous ceux qui foulent aux pieds avec la complicité de nos braves dirigeants les droits humains les plus fondamentaux.

Mais je sais bien que d’autres n’ont ni les mêmes priorités, ni les mêmes intérêts… « l’intérêt supérieur de la nation », sans doute.  WTF. Groupies hystériques sans arguments plus sérieux, si prompts à l’invective,  allez tous vous faire voir ailleurs. j’abhorre tous les nationalismes, contraires aux intérêts populaires.

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¹ c’était avant que je ne découvre quelles espèces de complotistes nauséabonds y œuvraient dans l’ombre, ces chouardisants détestables, sangsues complotistes qui ne détestent rien tant que ceux qui n’adhèrent pas à leurs théories fumeuses et n’ont de cesse que de tenter de faire craquer l’insolent contrariant… J’emmerde le tirage au sort, cette idée puérile.