Pour une fois, ce n’était pas Philippe 1, tif coupe, qui s’occupait de notre extérieur mais Philippe 2, tifs déjà coupés, qui s’est occupé de notre intérieur…. Replacez vos idées tout de suite !
Toujours gavés de pizza et de love potion (mais pas trop, parce que, là, on devait faire marcher nos cerveaux), l’équipe Come in my World avait cette fois posé un format différent en poussant le curseur à fond vers une séance de pure créativité.
Kesako ?
Exemple : quand je vous dis Ferrari, quelle est l’image qui vous vient immédiatement à l’esprit ? Rouge (voiture rouge).
Eh ben, voilà, c’est ça qu’on a fait (non, on ne nous a pas promenés en Ferrari, dommage…) mais force est de reconnaître qu’on nous a bien transportés à travers des exercices rigolos (à un moment, on s’est tous retrouvés avec des post-it collés sur le front).
Bref, il s’agissait de mettre de côté notre esprit rationnel (si on a un esprit rationnel) et de laisser libre cours à la spontanéité et l’émotionnel.
Pour nous y aider, la soirée a débuté par un numéro de tango imaginaire interprété par Julie Martigny (en danseuse élastique) et Tristan Macé (en accordéonniste désarticulé) dont la performance “ovniesque” a ouvert le bal et nos esprits avec !
A la galerie Meloz, l’autre soir, y’avait vernissage d’images mentales !
Une soirée intense, exigeante, riche d’échanges qu’on a tous vécus à fond.
Come in my World a été depuis le départ pensé, élaboré selon ce principe de co-création avec des groupes tests (plusieurs centaines de personnes et tout autant d’heures d’interactions).
On ne change pas une recette qui a fait ses preuves et, aujourd’hui, la core team co-finalise le service en continuant d’associer les expérimentateurs.
On appelle ça l’expérience client (ou user) et c’est donc Phil user qui est le grand Sigmund F de nos attentes et critiques inconscientes concernant Come in my World.
Maintenant vous savez le pourquoi du comment de mercredi soir.
Et, sur un format qu’on pouvait à tort penser moins festif que d’habitude, l’animateur en charge de notre groupe de forcenés a réussi à combiner les deux : nous faire travailler et nous faire nous n’amuser.
Un grand bravo d’ailleurs à Georges, notre animateur de cœur 
, qui a géré cette soirée avec brio (avec qui ?), sourire en prime, alors que l’on était, à la base, partis pour un record du monde de n’importe quoi.
Les forces en présence étaient…. Ben des forces justement !
Ca aurait pu tourner au combat d’ego mais non, il y a eu un réel échange. Douze cerveaux qui réfléchissent à plein régime sur le même sujet, le tout à voix haute, d’un : ça donne faim ; de deux : ça épuise ; de trois : c’est bon pour le moral !
On est ressortis de là lessivés ! On n’imagine pas l’intensité de la partie travail ni celle de la partie émotionnelle. Une expérience réellement étonnante et enrichissante…
Certes, on se connaissait plus ou moins tous, ne serait-ce qu’à travers des conversations sur le service, mais une réelle complicité se crée.
Une véritable connexion de groupe s’installe, les uns rebondissant sur les autres (arrêtez de fantasmer, on parle d’intellect là). Pour vous dire, tout le monde est reparti à deux…. Drôle non ?
On devait être entre gens intelligents parce que tous avaient bien compris l’enjeu et ont joué le jeu, pour le plus grand plaisir de Philippe, vous imaginez bien ! 
Enfin plaisir : il a maintenant quelques heures de visionnage (pause-retour-reprise) de la vidéo et d’analyse des verbatim devant lui…
On rééditera une session Créa, incessamment sous peu. En attendant, merci à tous de vous être prêtés au jeu avec bonne volonté et aussi élégamment… Mais je crois que tout le monde est reparti, le sourire aux lèvres. 
ps: toutes les photos de la soirée sont ici
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble