L'aéroport de Beyrouth !

Voilà, je suis à l’aéroport de Beyrouth. Après avoir dévalisé le Duty Free, je m’apprête à rentrer deux semaines en France. J’ai le sourire parce que je sais que je reviens dans ce beau pays qu’est le Liban.

Je sais d’avance ce qui va me manquer. Tout d’abord, le temps ! Quoi de plus « amazing » que ce temps. Il fait beau, il fait chaud. Certes l’humidité commence à être pesante, mais je m’apprêtre à retrouver la grisaille parisienne, alors je vais regretter cette chaleur légèrement étouffante.

Autre manque que je vois à l’horizon : les mann’ouché ! Je réalise à l’instant que je ne vous ai jamais parlé de la nourriture libanaise. Alors qu’est-ce-qu’une mann’ouché ? Le meilleur sandwich (là les Libanais font des bonds sur leur chaise) au monde !

Elle est réalisé avec du pain libanais qui est un pain extrêmement fin et tendre. Pas du tout comme notre baguette. Une sorte de galette ronde et molle… mmmm, pas top comme description. La plus rependue, et la plus classique surtout, est la mann’ouché Zaatar et Jebneh ! Un régal, et pourtant si simple : une galette fine et souple chauffée sur un sage, du thym (zaatar) et du fromage (Jebneh). On roule le tout et on déguste…

Mais il est possible de déguster des mann’ouchés un peu plus exotiques. Ma préférée : Jebneh et légume. Fraîche et excellente. Certaines sont au soujok, c’est une sorte de merguez, aïe les Libanais font encore le grimace ! D’autres au Kafta. Selon certains de mes collègues et amis, ce serait Zaatar w Zeit qui serait le premier a avoir détourné la mann’ouché… Voilà, j’en ai l’eau à la bouche, et je suis à l’aéroport !!

Qu’est-ce-qui va encore me manquer ? Eh bien aussi étrange que cela puisse paraître : les services et les bus ! J’adore prendre un service. Les chauffeurs sont, la plupart du temps, vraiment sympathiques. Je discute en arabe avec eux, certes très peu, mais j’essaie. D’ailleurs, je vais profiter de ce break pour réviser mes cours d’arabe. Bon ce n’est pas gagné ! Mais, je vais essayer.

Voilà, pendant deux semaines, je ne serai pas physiquement à Beyrouth, mais par la pensée très certainement. Je pense que je continuerai à écrire sur le Liban, même depuis la France… cela pourra s’avérer intéressant de voir comment les français et ceux qui m’entourent ont perçu les évènements de ces derniers mois à 4000 km de là…